Fecafoot : Samuel Eto’o se prononce sur les attaques qu’il subit

Confronté à des défis de taille depuis sa prise de fonction à la tête de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o ne regrette pas son choix de revenir au Cameroun pour contribuer au developpement du football. Le président de la Fecafoot invite ses collaborateurs à maintenir le cap et à surmonter les défis.

« Il y a quelques années, je ne pensais pas repartir au Cameroun pour apporter ma contribution au développement dans mon secteur, mais il est arrivé un moment où j’ai pris cette décision et je suis en plein dedans. Ce n’est pas toujours facile […] Je ne doute pas. Vous savez, quand vous êtes à la tête d’une institution comme celle-là (la FECAFOOT, ndlr), vous rencontrez régulièrement des défis. Il faut les surmonter », a-t-il déclaré.

De nouveaux Challenges
Samuel Eto’o n’est pas naif. Il sait que l’avenir sera encore plus difficile. Mais cela ne le décourage point.
« Il y a de nouveaux challenges qui ne sont pas faciles mais vous avez pris le job pour ça. J’ai la chance de compter sur une bonne équipe. Nous avançons, faisons notre bout de chemin. Très souvent, quand vous avez surmonté un défi, il semble normal pour tout le monde mais pourtant, personne ne l’avait fait avant. Donc, il faut continuer à travailler et au final, on se rendra compte qu’on a vraiment avancé », conclut-il.
Mouellle Kombi
Il y a une année, Narcisse Mouelle Kombi n’aurait pas pu imposer un sélectionneur à Eto’o. Il avait fait l’amer expérience de sa vie lorsqu’il a tenté de maintenir à son poste le sélectionneur Antonio Conceicao contre l’avis de la Fecafoot. Samuel Eto’o Fils surfant sur ses relations à Etoudi lui avait infligé une humiliation publique.

Si aujourd’hui le ministre se permet de se passer des avis de Samuel Eto’o c’est que le président de la Fecafoot n’a pas réussi sa promesse de redonner au football camerounais sa grandeur. Même Paul Biya qui croyait en lui est déçu des prestations du Cameroun au Qatar et en Côte d’Ivoire.

C’est à la télévision nationale que le chef de l’Etat a indiqué que l’Etat consent des moyens considérables pour le football. Il avait dans la foulée demandée au premier ministre et au ministre de sports de faire le ménage. Depuis, Eto’o est placé sous « tutelle ». Sa voix ne porte plus. Il ne peut plus défier son ministre de tutelle comme il a l’habitude de le faire. Pour certains analystes, la fin d’Eto’o est proche.