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Sports Features of Thursday, 26 November 2015

Source: cameroon-info.net

Comment la Présidence a dénaturé la finale de la CDC

Les spectateurs de la finale de la Coupe du Cameroun Les spectateurs de la finale de la Coupe du Cameroun

Les finales de la Coupe du Cameroun de football sont depuis quelques années victimes d'atteintes aux règles et à l'esprit des compétitions. Des actes perpétrés par le protocole d'Etat de la Présidence de la République.

Par exemple, lors de la 56eme édition de la finale jouée dimanche passé à Yaoundé, les équipes finalistes ont été interdites de s'échauffer alors même que c'est un exercice obligatoire pour tout sportif qui s'apprete a descendre dans l'arene. L'autre entorse dont les organisateurs de la dernière finale de la Coupe du Cameroun se sont rendus coupables est l'annulation de fait des prolongations. Bien que l'on n'y ait pas eu recours, l'on notera que le programme officiel des cérémonies ne les prévoyaient pas. La fin du match, lancé à 16 heures, était prévue à 17 heures 45.

S'il y avait eu égalité au terme du temps réglementaire on aurait directement procédé à la séance des tirs au but pour départager les protagonistes de la finale. Comme en 2011 lorsque Unisport du Haut- Nkam et Cotonsport de Garoua s'étaient départagés aux tirs au but.

Si d'aucun avaient expliqué ce changement de programme par le defaut d'eclairage au stade Ahmadou Ahidjo, des observateurs deploraient l'acte. Le chroniqueur du quotidien Le messager déplorait alors "une finale escamotée et rejetait en fin de compte le tort sur la Federation camerounaise de football." Le problème de fond, une fois de plus, c'est la Fecafoot.

Comme si ce n'etait pas assez ridicule voire grave de coller la finale de Coupe aux basques du President de la Republique, avec les conséquences qui en découlent (la finale se joue cinq mois après la fin du championnat ce qui est inadmissible) la Fecafoot avec son acolyte qui n'est autre que le Ministere des sports, pour ne pas le nommer, sortent un programme qui semble ne pas tenir compte seulement du timing du chef de l'Etat au stade, ignorant totalement les aspects techniques du match qui intègrent impérativement les prolongations quand il s'agit d'un match de Coupe (...), écrivait Germain Koumyo Ekwe. Quatre ans après, la Coupe conserve les mêmes défauts.