CAN Féminin 2016: Les infrastructures traînent

En dehors des chantiers de construction des infrastructures qui tardent à avancer, le programme et la formule de préparation des Lionnes indomptables restent toujours attendus.

Le chantier de réaménagement du Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé avance à petit pas. Malgré les assurances de la société Arab Contractor à qui les travaux venaient d’être confiés après l’éviction de la société chinoise Sinohydro, l’on voit mal l’ouvrage être livré dans les délais, c'est-à-dire au mois de juillet 2016. Les travaux ont pris beaucoup de retard.

Répondant à la presse lors de la descente de Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, ministre des Sports et de l’Education physique dans ce chantier au mois de février, Hervé His, maitre d’œuvre et chef de mission au Stade Ahmadou Ahidjo expliquait que le taux d’avancement des travaux était de 21%, contre 35% projetés pour cette période là.

Du côté du Stade Omnisports de Limbe, nouvellement construit, beaucoup reste à faire malgré que l’infrastructure ait été homologuée par la Confédération africaine de football (CAF).

Le chantier restant comprend entre autres 3 kilomètres de route (voie d’accès) à bitumer, deux giratoires et un parking de 2660 places. Les voies de contournement et la barrière du stade de 20 000 places restent également à construire, à sept mois du début de la compétition.

Les inquiétudes des observateurs camerounais par rapport à cette compétition prévue du 19 novembre au 03 décembre 2016 ne se limitent pas aux seules infrastructures sportives. Beaucoup craignent aussi que les performances des lionnes ne soient pas reluisantes à l’issue de cette compétition. La préparation de l’équipe nationale camerounaise, meilleure nation africaine en 2015 n’a plus démarré le 02 février comme initialement prévu.

Les responsables de la Fecafoot expliquent avoir modifié le programme et la formule de la préparation qu’ils n’ont cependant pas rendu publics. Le championnat de football féminin quant à lui, vient à peine de débuter avec 12 équipes. A cette allure, seules les joueuses camerounaises évoluant dans les championnats européens pourront être en jambes avant le début de la compétition.