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Infos Sports of Sunday, 25 June 2017

Source: actucameroun.com

CAM-ALL: les raisons d'espérer comme à la CAN 2017

Les fanatiques continuent de croire à une victoire des Lions sur la Mannschaft Les fanatiques continuent de croire à une victoire des Lions sur la Mannschaft

Pas attendue parmi les favorites lors de la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon en janvier dernier, la sélection nationale fanion a déjoué les pronostics en se frayant un chemin jusqu’à la finale où elle a réussi à renverser l’Egypte (2-1). Face à la Mannschaft tout à l’heure à Sotchi, les Lions indomptables seront-ils capables d’un nouvel exploit ?

Une victoire des Lions indomptables sur l’Allemagne cet après-midi? Les fanatiques continuent d’y croire. Les analystes avisés, eux, préfèrent s’appuyer sur cette vieille ritournelle qui dit qu’au cours d’un match de football tout peut arriver. Surtout qu’il ne suffit pas de faire plier la Mannschaft pour espérer une place en demi-finale. La solution : ne pas encaisser de buts et, surtout, en marquer. Problème : Hugo Broos lui-même a avoué qu’il aurait bien besoin d’un attaquant finisseur pour porter l’offensive camerounaise. Une déclaration qui n’incite donc guère à l’optimisme. Maintenant que le Portugal et le Mexique se sont qualifiés pour les demi-finales on attend de connaître le dénouement dans ce Groupe B, où tout est encore possible. L’une des particularités de cette poule résidant dans le fait que personne n’est qualifié, personne n’est éliminé après deux matches joués. Avec quatre points chacun au compteur, l’Allemagne et le Chili font office de favoris mais tout est encore possible pour l’Australie et le Cameroun, dans l’obligation de s’imposer assez largement.

Broos doit prendre des risques

L’Allemagne que le Cameroun croise à 16h, arbore un effectif assez rajeuni dans cette Coupe des Confédérations. Son talent lui a permis de battre facilement l’Australie et d’être solide face à un Chili très, très fort. La Mannschaft n’a besoin que d’un petit point pour atteindre le dernier carré, ce qu’a toujours fait Joachim Löw depuis sa prise de fonction (cinq tournois majeurs à son actif). Dans la tanière des félins, il n’y a pas vraiment de temps pour réfléchir : le Cameroun doit s’imposer et plutôt avec la manière. En effet, les champions de la dernière Can doivent gagner avec au moins deux buts d’écarts pour continuer de rêver. Pour cela, il faudra montrer un tout autre visage que face au Chili et à l’Australie, en espérant qu’Hugo Broos prenne des risques en changeant quelques éléments de son onze.

Vendredi dernier face au Soccerros, l’animation offensive des Lions était plus marquée par des déchets techniques que de réelles envies de dompter l’adversaire. Marquée, aussi, par les incroyables ratés de Vincent Aboubakar qui a eu l’occasion plusieurs fois de saler l’addition mais, est toujours passé à côté. L’attaquant du Besiktas a tout loupé au Krestovsky Stadium, notamment la balle du 2 à 0 alors qu’il était servi sur un plateau (57e). Pour ne rien arranger, Broos qui dispose d’un banc pauvre et appauvri à cause de ses choix constamment aux antipodes du compréhensible et de la logique, nous interdit d’espérer une victoire.

Jeunes mais dangereux

Dans leur histoire, l’Allemagne et le Cameroun se sont affrontés trois fois et, jamais, les Lions Indomptables ne sont parvenus à trouver la faille. Ils pourront toujours se souvenir de la dernière en date : un match nul 2-2 en juin 2014. Là, une première victoire pourrait leur offrir un ticket en demi-finale. Le Cameroun, nostalgique peut aussi se laisser bercer par l’épopée de la Coupe des Confédérations 2003 au cours de laquelle les coéquipiers de Marc-Vivien Foé de regretté mémoire, avaient réussi à prendre le dessus sur le Brésil, alors champion du monde en titre. Et s’ils réitéraient cet exploit face à la Mannschaft, qui a remporté le Mondial en 2014 ?

Trop tôt pour spéculer. L’erreur serait de penser que l’adversaire n’est qu’un enfant de cœur qu’on pourra facilement manœuvrer. Les rois du monde se présentent sans une bonne partie de leurs meilleurs joueurs certes. Mais la prudence reste de mise. Lors du premier match, le portier était Leno, fautif sur les deux buts encaissés. Contre le Chili, c’était Ter Stegen. Logiquement, ce devait être Kevin Trapp cet après-midi. Au fil du tournoi, quelques garanties semblent s’ébaucher dans le dispositif de Joachim Low. Kimmich et Hector prennent date sur les flancs, Rudy et Goretzka marquent des points dans l’entrejeu. Tout comme Stindl, meilleur buteur au bout de deux journées de compétition (2 buts). Ces trois derniers, sous la menace d’une suspension en cas de carton jaune dimanche, pourraient être ménagés. Qu’importe ! Les Lions ont intérêt à se méfier de ces jeunes joueurs sans cape mais dangereux.