Vous-êtes ici: AccueilSport2017 09 07Article 420592

Infos Sports of Thursday, 7 September 2017

Source: quotidienlemessager.net

Après sa trahison, Constant Omari esquive Issa Hayatou

Constant Omari Selema,  2ème vice-président de la CAF. Constant Omari Selema, 2ème vice-président de la CAF.

Soucieux d’imposer le nouvel ordre mondial du football selon la volonté de Gianni Infantino, l’actuel président de la Confédération africaine de football (Caf) travaille activement à réduire en cendres toutes les velléités d’émergence d’une candidature pour laquelle son prédécesseur Issa Hayatou aurait quelque sympathie.

Changement de dernière minute ! La mission conjointe Fifa-Caf initialement conduite par Constant Omari Selema, le 2ème vice-président de la Caf et président de la fédération congolaise de football, a été confié au mauritanien Ahmed Ould Abderrahme.

Si la raison officielle s’adosse sur un empêchement du congolais qui serait endeuillé, beaucoup d’analystes voient en ce « désistement » une façon d’esquiver Issa Hayatou. Lui qui sera forcément associé aux discussions prévues entre la délégation qui vient installer les nouveaux normalisateurs à la Fécafoot et les autorités camerounaises.

L’ancien bras armé de l’ex président de la Caf qui a accordé contre toutes attentes ses suffrages au Malgache lors des dernières élections, n’est peut être pas prêt à affronter en face celui qu’il a trahi. A cela vient s’ajouter toute la valse de déclarations d’Omari qui a récemment volé au secours se son président pendant qu’enflait la polémique autour de la supposée incapacité du Cameroun à abriter la Can 2019.

Inscrit dans l’agenda de la délégation, des consultations et la nomination des personnes chargées d’animer le comité de normalisation dans les missions précisées par la Fifa. « gérer les affaires courantes de la Fécafoot ; élaborer, en consultation avec toutes les parties prenantes, de nouveaux statuts qui soient en conformité avec les statuts et standards de la Fifa ainsi qu’avec la législation nationale obligatoire en vigueur ; réviser les statuts des ligues régionales et départementales et s’assurer de leur conformité vis-à-vis des statuts de la Fécafoot ; identifier les délégués de l’assemblée générale de la Fécafoot ainsi que les ligues régionales et départementales ; organiser les élections d’un nouveau comité exécutif de la Fécafoot ».

Les réserves de l’Acfac

Seulement, rapportent nos confrères du Jour, l’Association des clubs amateurs du Cameroun (Acfac) a saisi la Fifa en date du 3 septembre 2017 pour lui apprécier sa volonté de résoudre définitivement de la crise qui secoue le football camerounais, avec certains rappels. Selon l’Acfac l’art 8, al 2 des statuts de la Fifa ne correspond pas au cas du Cameroun. En général, la mise en place d’un Comité de normalisation intervient lorsqu’un comité exécutif est suspendu. Or ici, dans le respect des sentences de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique et du Tribunal arbitral du sport (Tas), la Fifa ne devrait plus mettre en place un Comité de normalisation.

Il devrait avoir purement et simplement le retour à l’ordre statutaire, à savoir la reprise en main de la Fécafoot par l’exécutif de 2009 (non suspendu) pour accomplir les missions définies pour le nouveau Comité de normalisation. Le cas échéant, la Fifa devrait procéder à une consultation la plus large et consensuelle avec les clubs amateurs, avant de nommer les membres de ce comité de normalisation. C'est-à-dire que la rencontre des missionnaires de la Fifa et de la Caf auront du grain à moudre avec les acteurs de la crise à la Fécafoot. Dans tous les cas, toutes les intentions visent la résolution définitive de cette crise à la Fécafoot.