Le portier de Manchester United récidive dans l'indiscipline en refusant d'utiliser les véhicules officiels mis à disposition par la FECAFOOT. Une attitude qui s'inscrit dans une série de provocations qui menacent la cohésion de la sélection nationale et interroge sur la gestion des vedettes au sein des Lions Indomptables.



André Onana, symbole d’indiscipline chronique chez les Lions indomptables

Le gardien de Manchester United, André Onana, a une nouvelle fois défié les règles établies par la FECAFOOT. Alors que l’instance fédérale a mis à la disposition des joueurs une flotte de véhicules Jetour pour assurer leur transport, le portier a préféré arriver à l’hôtel Hilton de Yaoundé avec son propre véhicule, arguant qu’il s’y sentait « plus en sécurité ». Une attitude qui confirme une tendance désormais récurrente : Onana se place systématiquement au-dessus du collectif.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il s’illustre par un tel comportement. Lors d’un précédent stage au Hilton, il avait déjà pris ses quartiers dans un étage différent de celui réservé au reste de l’équipe. Il refusait de partager les repas avec ses coéquipiers, rompant ainsi avec l’esprit de groupe indispensable à toute sélection nationale. Pire encore, il recevait librement ses amis à l’intérieur de l’hôtel, échappant à tout contrôle organisationnel et compromettant la discipline du groupe.

L’épisode avec Nicolas Alnoudji reste également gravé dans les mémoires. Onana avait catégoriquement refusé de remettre son passeport au team manager pour les formalités de voyage en Afrique du Sud. Une fois à Johannesburg, il avait refusé de loger avec le reste de la délégation dans l’hôtel prévu par la FECAFOOT, s’octroyant des privilèges personnels. Comme si cela ne suffisait pas, il avait copieusement insulté Alnoudji, champion olympique, le traitant entre autres de « pingouin » et « d’affamé », des propos inacceptables et humiliants pour un membre du staff.

Ces écarts répétés traduisent un profond mépris pour l’autorité et un manque flagrant de respect envers ses coéquipiers, son encadrement et l’institution qu’il est censé représenter. Loin d’être un simple incident isolé, le cas Onana s’impose aujourd’hui comme une véritable gangrène au sein de la sélection nationale. À chaque rassemblement, son attitude individualiste, sa soif de privilèges et son incapacité à se fondre dans le collectif nuisent à la cohésion du groupe.
À ce rythme, André Onana ne représente plus seulement un problème disciplinaire : il incarne un danger pour la stabilité et l’image même des Lions indomptables.