Carlos Baleba promis à un grand avenir est devenu le symbole d'une génération de talents gaspillés. Privilèges, ego surdimensionné et mauvaises fréquentations : la jeune star camerounaise est au bord du précipice. Un appel à la lucidité avant qu'il ne soit trop tard.


LE DOSSIER DE LA REDACTION

« Entre talent et tentation : le dilemme Baleba »

Il incarne cette génération montante pleine de promesses, celle dont tout un pays attend qu’elle illumine l’avenir des Lions Indomptables. Carlos Baleba, talent brut, arrivé en sélection avec un statut de petit prodige, est aujourd’hui au bord d’une pente glissante qui pourrait compromettre sa trajectoire exceptionnelle.

Des débuts prometteurs… puis la dégringolade

Son arrivée dans la tanière avait suscité enthousiasme et espoir. Dès ses premières apparitions, Carlos Baleba avait impressionné par son volume de jeu, sa vision et son assurance balle au pied. On l’imaginait déjà comme l’un des piliers du milieu de terrain camerounais pour la prochaine décennie.
Mais au fil des mois, ses prestations sont devenues de plus en plus ternes : peu d’impact, des statistiques maigres, un jeu stérile et parfois nonchalant. L’image du jeune fougueux et ambitieux s’est peu à peu effritée pour laisser place à celle d’un joueur en perte totale de repères.

Le “pacha” de la tanière

Baleba s’est imposé dans le cercle très fermé des « protégés » du sélectionneur Marc Brys et d’André Onana. Une position privilégiée qui, au lieu de l’élever, semble l’avoir conforté dans une forme de suffisance. Son attitude commence d’ailleurs à agacer au sein même du groupe. À Praia, à Saint-Pierre puis à Yaoundé contre l’Angola, plusieurs cadres lui ont lancé une mise en garde claire :
« Si tu ne veux pas te donner à fond, dis-le nous et on te remplace. »
Dans une équipe où l’engagement est une valeur cardinale, ce manque d’implication passe mal.

Un désamour grandissant des supporters

Le public camerounais, qui l’avait accueilli comme une future star, devient de plus en plus critique. Les supporters ne reconnaissent plus le joueur ambitieux qu’ils avaient applaudi. Les commentaires sont durs, parfois même impitoyables : son jeu jugé fade, son attitude hautaine et son rendement insuffisant créent un fossé entre lui et ceux qui le soutenaient hier.

L’arrogance, une arme à double tranchant

Baleba traverse une crise de confiance. Mais cette crise est, en grande partie, la conséquence de ses propres choix. Son ego surdimensionné, nourri par des privilèges et une proximité avec certaines stars de la tanière à l’instar d’André Onana surnommé Mobutu, l’a éloigné de l’essentiel : le terrain.
Sa complicité avec André Onana — qui aurait pu être une source de motivation — est aujourd’hui un frein. Les virées nocturnes, les soirées bien arrosées, les logements individuels à l’hôtel Hilton, et les rumeurs persistantes de fréquentations douteuses avec des escortes girls ternissent davantage son image auprès de l’opinion publique comme de ses coéquipiers.

Un tournant décisif pour sa carrière

Il n’est pas trop tard. Baleba peut encore redresser la barre. Mais cela exige une remise en question personnelle, un retour aux fondamentaux et une écoute sincère des conseils de ses aînés. La tanière a besoin d’hommes forts, disciplinés et concentrés sur l’objectif collectif : ramener le Cameroun au sommet.
Sans cela, le risque est grand de voir ce diamant brut perdre son éclat et glisser vers une carrière en dents de scie. Comme André Onana, il pourrait quitter l’Angleterre pour des championnats secondaires — un déclin que personne ne souhaite, mais qui se profile s’il ne change pas radicalement.

Il est temps pour toi de quitter le clan Onana.

Carlos, prends le temps d’ouvrir les yeux. Certains de tes coéquipiers ont déjà commencé à comprendre : le vent tourne. Des joueurs comme Hongla, Omossola, ou même Neyou — autrefois proches ou influencés — ont pris leurs distances. Ce n’est pas un hasard.

Ce n’est pas de la trahison. C’est simplement de la lucidité.
Ils ont réalisé que se ranger derrière Onana, c’est souvent se mettre en marge du collectif. C’est entrer dans une logique où les intérêts individuels, l’égo, et les jeux d’influence prennent le pas sur le terrain, sur le groupe, sur le maillot. Et au final, c’est toujours le joueur qui paie l’addition, jamais le « leader ».

Tu es jeune. Tu as du talent. Tu as encore le temps de redresser la trajectoire. Mais attention : chaque mois passé dans ce cercle fermé et toxique t’éloigne un peu plus de ce que tu pourrais devenir. Un leader technique, pas un suiveur de couloir. Un exemple pour les jeunes, pas une ombre derrière une figure controversée.
Reste concentré sur l’essentiel : le terrain, l’effort, la discipline, le Cameroun. Tu n’as rien à prouver à un clan. Tu as tout à construire pour un peuple.
Fais gaffe.
Ce genre d’environnement ne fait pas grandir, il engloutit.