Actualités of Monday, 20 October 2025

Source: www.camerounweb.com

À vos risques et périls : un sérieux avertissement lancé aux Camerounais

Le Cameroun ne cèdera pas à la subversion digitale ni à la manipulation des consciences, lit-on dans le journal L'Indépendant n°975 du 20 octobre 2025. Le média rappelle que dans une publication récemment diffusée sur les réseaux sociaux par Ketchimen Arol, écrivain et acteur culturel de renom, mais connu pour son soutien ostensible à la frange radicale de l’opposition camerounaise, circule un extrait vidéo d’une émission télévisée dans laquelle le Colonel Cyrille Atonfack Guemo, chef de la Division de la communication au ministère délégué à la présidence chargé de la Défense, rappelle, dans un cadre strictement doctrinal, que tout soldat n’est pas tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal.

Dans une manœuvre d’une perfidie manifeste, Ketchimen Arol a accompagné ce passage d’un message apocryphe, fallacieux et subversif, appelant les militaires camerounais à désobéir aux ordres de leurs supérieurs hiérarchiques. Une telle démarche, d’une extrême gravité, relève à la fois de la désinformation malveillante et de la cybercriminalité.

Elle vise à altérer la cohésion des forces de défense, à saper l’autorité légitime de l’État et à introduire le doute au sein de la hiérarchie militaire. L’armée camerounaise, dans l’accomplissement de ses missions régaliennes, demeure inflexiblement attachée à la protection de l’intégrité du territoire national, ainsi qu’à la défense des institutions républicaines contre toutes formes de menaces, visibles ou invisibles, terrestres, aériennes ou maritimes, externes comme internes.

Se dissimuler derrière des revendications politiques pour détruire le patrimoine public, incendier les édifices de l’État, agresser les forces de l’ordre en service, ou encore diffuser les images et identités de militaires, sous-officiers, officiers ou généraux afin de les menacer, eux et leurs familles, constitue une entreprise criminelle qui s’apparente sans équivoque à des actes de terrorisme.

Le ministère de l’Administration territoriale a déjà précisé que toute tentative de manipulation, de désinformation ou d’incitation à la rébellion fera l’objet d’un traitement judiciaire rigoureux. « Tous les instigateurs, complices et relais de ces entreprises de déstabilisation répondront de leurs actes en temps opportun, conformément aux lois et règlements de la République », dixit Paul Atanga Nji.