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Actualités of Thursday, 13 July 2017

Source: cameroonweb.com

Émouvant message d'André Essama aux Camerounais

L’activiste et nationaliste camerounais André Blaise Essama a été interpellé ce matin play videoL’activiste et nationaliste camerounais André Blaise Essama a été interpellé ce matin

Interpellé ce matin alors qu'il voulait décapiter encore une nouvelle fois la statue du général Leclerc de Hauteclocque, André Blaise Essama a pris le soin de laisser un message aux Camerounais.

Ci-dessous l’intégralité du message d’André Blaise Essama

Très chère jeunesse de l'Afrique et surtout du Cameroun, je ne suis plus Libre depuis quelques heures. Je suis à la Dst ( Direction de la surveillence du territoire ) face emi emigration Bonanjo.

Il m'entende sur la destruction du monument Leclerc avant de me transférer à la prison centrale de New-bell à Douala. Je venais de sortir le 30 septembre 2016 après y avoir passé 6 mois dans une affaire m'opposant à la Communauté urbaine de Douala.

La destruction de la partie supérieure du monument du Général négrophobe Leclerc , à la place du gouvernement à Bonanjo.

Mon combat est celui de" la totale indépendance du peuple Camerounais, encore sous le prisme de l'occident et de la France en particulier". Je suis incompris dans mes actions nationalistes. Pas mal de personnes partagent ma vision en savourant l'idée de cette libération du Cameroun.

Je ne vais pas en prison parce que je suis un habitué du milieu carcéral et à chaque fois pour des faits similaires, mais parce que je refuse de trahir mes Ancêtres dans les volontés et aventures néo coloniales de nos dirigeants qui s'accouplent avec les chancelleries occidentales en tuant la Mémoire du peuple noir.

Souhaitez moi Bon retour en prison !!!

Place aux combattants mobilisés... Le délégué vient de dépenser notre argent pour la fête du 14 juillet 2017 en réhabilitant et en achetant une nouvelle tête au monument Leclerc à Bonanjo face à la poste centrale.

J'ai toujours les deux têtes décapitées jamais restituées. Tous à Bonanjo pour huer d'abord ce nègre de service Ntone Ntone Fritz et enfin exiger le transfert de ce monument Leclerc à l'ambassade de france ou au consul de france.

La Réciprocité n'est pas possible de voir un maire en France allouer des fonds publics français pour entretenir la mémoire d'un tirailleur africain sur le territoire français.

A chaque peuple son histoire, A chaque Nation sa fierté et ses Grandes Figures !!! Ce monument Leclerc en France pour leur 14 juillet ...Ruben Um Nyobe, John Ngu Foncha, Ndeh Ntumazah, Général Douala Massango, Douala Manga Bell, Din Ngosso etc... pour notre 20 Mai au Cameroun !

Non à la double nationalité des exécutifs municipaux et magistrats municipaux comme celle du délégué du gouvernement de la communauté urbaine de Douala ...!!!

Non aux détournements de l'argent des Camerounais pour les affaires françaises par les mauvais gestionnaires des fonds publics camerounais complices à l'ambassade de france qui veulent fêter leur 14 juillet chez Nous au Cameroun !!!






Les démêlés d’André Blaise Essama avec la justice et la police camerounaises ne sont pas nouveaux. Le 25 février 2008, il avait été arrêté lors d’une demande d’audience à la présidence et sera libéré le 20 mars 2008, sur intervention de monseigneur Tonyè Bakot, ex-archevêque de Yaoundé.





L’activiste a fait environ 8 séjours en prison, une quarantaine de passages dans les Cellules des commissariats à Yaoundé et Douala, 4 séjours au cabanon dès l'hôpitaux Jamot de Yaoundé et Laquintinie de Douala.



En juillet 2016, André Blaise Essama a été condamné à six mois de prison ferme et à 2 millions de F CFA d’amende. Il était accusé de « destruction de bien public », après avoir déboulonné et décapité la statue du général Leclerc.



Plus connu sous les noms de « Ben Laden », «Obama», et parfois considéré à tort de « déficient mental », il a détruit « une cinquantaine de plaques signalétiques portant des noms à consonance française ».



André Blaise Essama, activiste politique, par ailleurs informaticien et blogueur Internationalement reconnu par le "Committee to Protect Journalists", représente au Cameroun, l’espoir de sa génération.