Actualités of Friday, 12 September 2025
Source: www.camerounweb.com
C'est un fait très grave qui démontre une nouvelle fois les « méthodes mafieuses d'un régime aux abois », selon l'un des lanceurs d'alerte du pays. Toutes les sources s'accordent pour dire que le candidat à l'élection présidentielle, Issa Tchiroma Bakary, est en danger, à quelques semaines seulement de la joute électorale.
Le Cameroun s'enfonce un peu plus dans les abysses de la peur. La menace d'une alliance des opposants a fait sauter le masque du régime. Le pouvoir, paniqué par une possible coalition entre Issa Tchiroma Bakary, Maurice Kamto et Bello Bouba, a choisi d'employer les méthodes les plus sombres de l'intimidation politique : la menace de mort.
Selon le confrère Paul Chouta, il ne s'agit plus de manœuvres politiques subtiles, mais d'une descente brutale dans la violence d'État. Des agents de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), service d'espionnage réputé pour des opérations pas toujours décentes, ont été dépêchés auprès d'Issa Tchiroma, le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC). La rencontre, loin du protocole démocratique qu'on pourrait attendre, s'est transformée en une session d'intimidation digne d'un film de gangsters.
Le message, selon Chouta, est d'une clarté effroyable et n'a laissé aucune place au doute. C'est de renoncer à toute idée de faire partir Biya et d'empêcher toute coalition. Mais alors, face au refus du candidat, le ton est monté d'un cran. Les agents ont sorti l'artillerie lourde : menaces de dossiers judiciaires et promesse d'emprisonnement après le scrutin.
« Mais la descente aux enfers ne s'est pas arrêtée là. Dans un cynisme glaçant, les émissaires de l'ombre ont profité de la maladie de Tchiroma pour porter l'attaque à un niveau personnel et révoltant », lit-on. Ils lui auraient dit : « Nous savons également que tu es malade. En prison, on va te couper des visites et de tes médicaments. Tu vas mourir ».
Une telle violence est la preuve que le pouvoir ne recule devant rien pour conserver ses privilèges. Face à la peur, il ne reste que le courage, et Tchiroma, avec un calme bouleversant, a répondu par un défi qui résonne comme un cri de résistance : « Même au prix de ma vie, je ne renoncerai pas ».
En fait, cette scène surréaliste n'est pas un fait divers, c'est un symptôme. C'est « celui d'un pouvoir qui a peur du verdict des urnes qu'il préfère brandir la mort pour faire taire la dissidence. C'est l'illustration parfaite d'un régime qui a rompu tout lien avec l'État de droit et a fait de la terreur sa seule arme politique », parachève Paul Chouta.
Les prochains jours s'annoncent électriques entre le pouvoir de Yaoundé et les partis de l'opposition. Etoudi est visiblement prêt à tout pour conserver son trône. Issa Tchiroma et les siens n'entendent pas lui laisser le champ libre. À suivre !