Actualités of Monday, 11 August 2025
Source: www.camerounweb.com
« Le Camerounais est son propre problème. Quand tu veux dénoncer, c’est toujours le même Camerounais qui souffre qui te demande de ne pas le faire », regrette l’activiste Jorel Jacques face à la situation de sa compatriote dont il s’agit.
La dame est sortie de nulle part pour partager avec tout le monde un fait : « Je suis une jeune femme très active en politique. Mon entourage me dit de ne plus parler en public et de ne plus aller manifester ».
En fait, confie la Camerounaise, dernièrement, elle était au Grand moulin pour attendre Maurice Kamto et la voyant à la télévision, toutes ses connaissances ont commencé à l’appeler au téléphone pour lui dire de quitter les lieux. Elles ont peur pour sa vie/intégrité physique.
« Vous pensez que nous sommes prêts dans ce pays ? Je dis non. Aujourd’hui encore, je disais à mon amie que je suis prête à aller manifester. Elle a crié sur moi et m’a vue avec un air bizarre comme pour dire que je ne sais pas ce que je fais. Vraiment je suis dépassée », laisse entendre la femme qui se dit active.
À un moment, a-t-elle continué, elle a l’impression que « ce pays est géré spirituellement ». Sinon, demande-t-elle, qu’est-ce qui nous empêche de manifester ?
« Mon fils a eu le baccalauréat C avec plus de 15 de moyenne. Dans un pays normal, il devrait avoir une bourse. Mais ici au pays, on s’en fout carrément », déplore-t-elle par ailleurs. C’est donc pour tout cela, toutes ces choses qui ne vont pas dans le pays, qu’elle descend très souvent dans la rue pour exprimer, comme la plupart des Camerounais, son ras-le-bol.
Elle n’a cependant pas communiqué le nom du candidat qu’elle soutient ou qu’elle veut voir diriger le pays. Néanmoins, elle est sûre d’une chose, c’est qu’il faut faire quelque chose pour l’avenir de ce pays.