Alors que le Cameroun s’apprête à vivre une étape importante de sa vie démocratique avec l’élection présidentielle prévue pour octobre prochain, plusieurs voix politiques tentent de se repositionner. Parmi elles, celles de figures connues comme Bello Bouba Maïgari ou Issa Tchiroma Bakary, 2 anciens alliés de la majorité présidentielle, désormais désireux d’incarner une alternative. Par Oumarou Fadil, ancien maire de Douala 3ème, cadre du Rdpc.

Leur droit de se porter candidats ne saurait être contesté. Mais il ne doit pas faire oublier l’essentiel : le Rdpc reste, aujourd’hui encore, la seule force politique cohérente, disciplinée, enracinée et capable de rassembler autour d’un projet de paix, d’unité et de développement.

Ces leaders, qui ont participé activement à la gestion des affaires publiques aux côtés du président Paul Biya, veulent désormais s’en dissocier. Mais avec quel projet nouveau ? Quelle base militante ? Quelle capacité de mobilisation nationale réelle ?

Pendant ce temps, le Rdpc poursuit son travail, loin des effets d’annonce. Nous sommes présents sur le terrain, auprès des populations, dans les communes, les arrondissements et les villages. Et surtout, nous nous organisons dès maintenant pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. Car pour gagner, il ne suffit pas de parler. Il faut bâtir. Il faut convaincre. Il faut mobiliser.

À la tête de notre parti se trouve le président national, Paul Biya, dont la sagesse, la constance et la vision continuent d’inspirer toute une génération de militants et de responsables. Son sens de l’Etat, sa maîtrise des équilibres politiques et sa patience stratégique sont des qualités rares, précieuses et indispensables pour conduire notre nation dans la stabilité.

Le peuple camerounais ne s’y trompe pas. Il sait que dans un monde incertain, ce dont nous avons le plus besoin, c’est de responsabilité, de sérénité, et d’engagement réel au service du pays. Et c’est ce que le Rdpc offre. Voilà pourquoi, en tant que cadre du Rdpc et ancien maire de Douala 3ème, je le dis avec fermeté : nous n’avons rien à craindre de la multiplication des candidatures. Ce que nous devons faire, c’est rester unis, mobilisés, organisés - et préparer la victoire à la présidentielle d’octobre prochain.