Actualités of Tuesday, 26 August 2025
Source: www.camerounweb.com
C’est la question que tout le monde se pose. L’homme politique a été officiellement écarté par le Conseil constitutionnel qui n’a pas trouvé sa candidature digne d’intérêt. Elle ne répond pas aux principes établis par les lois en vigueur. Par conséquent, l’opposant, qui voulait participer à l’élection avec le Manidem, se retrouve exclu. Mais les choses resteraient-elles ainsi ?
Un employé du ministère des Relations extérieures, de son patronyme Atangana, n’en revient pas. Dans une sortie publique, il dévoile sa surprise.
« Je n'arrive toujours pas à croire que c’est fini pour le professeur Maurice Kamto. Après ce qu’il a vécu en 2018, il n’a pas tiré les leçons pour avoir un plan B au cas où la dictature violerait les lois ? », commence l’intervenant.
Il pose ensuite une série de questions non moins importantes. Comment n’a-t-il pas pensé à utiliser la technique de Pablo Escobar ? C’est-à-dire d’opposer un rapport de force aux moins de la dictature ? Ayant constaté en 2018 que la rue ne donnait pas, comment ne pas penser à un autre moyen de prise de pouvoir ?
Pour Atangana, un véritable chef d’État est un chef de guerre. Et un chef, « soit ça gagne, soit ça meurt. Le slogan de changement dans la paix et par les urnes était inefficace ».
Les questions reprennent. Comment comptait-il prendre le pouvoir sans avoir un appui étranger ? Comptait-il seulement sur le droit ?
« Il doit laisser son histoire de l’urgence de la pensée pour passer à l’urgence de l’action. Si c’est vraiment fini pour lui, alors il n’était pas prêt. Raison pour laquelle le frère du ministre Alamine Ousmane Mey a dit qu’il ne sait pas sur quoi comptait Maurice Kamto pour prendre le pouvoir », termine la source.
Maurice Kamto est connu pour être quelqu’un de placide, fédérateur. Il ne sera certainement jamais celui qui met le feu aux poudres. Cela se confirme avec cette affaire d’exclusion de la course à la présidentielle.