Le Camerounais avait pourtant réussi à quitter le pays. Les conditions de vie et de travail, étant celles qu'elles sont, font que dès qu'un compatriote arrive à obtenir un visa pour un autre pays, il est considéré comme une sorte de héros, quelqu'un qui pourrait bientôt sortir la famille de la pauvreté et aider ses proches.
Mais cette "loi" ne semble visiblement pas s'appliquer à ceux et celles qui choisissent d'aller en Russie ou en Ukraine. Ils trouvent, pour la plupart d'entre eux, la mort.
Sur les réseaux sociaux, l'activiste N'zui Manto écrit : « J'ai le regret d'annoncer à cette maman la mort de son fils, tué le 7 juin 2025, lors d'une mission en Ukraine. Son fils était en fin de contrat avec l'armée russe ».
La mère n'apprend donc la mort de son fils que sur les réseaux sociaux. Avant cela, elle n'était au courant de rien et ce depuis des mois maintenant.









