Alors que la Première Dame, Chantal Biya, présidait la traditionnelle cérémonie de l'Arbre de Noël, un séisme politique silencieux a ébranlé les fondations du palais. Loin des micros et du protocole, Béatrice Evou Mekou, épouse d'un prétendant au sommet de l'État, a laissé s'échapper des secrets d'importance majeure. .
SÉISME AU PALAIS : Béatrice Evou Mekou mets les secrets de Paul Biya dehors !
Le rideau de fer d’Etoudi vient de se fissurer. À l’ombre de la cérémonie de l’Arbre de Noël 2025, présidée par la Première Dame Chantal Biya, une scène pour le moins troublante s’est jouée loin des micros officiels. Béatrice Evou Mekou, épouse de celui que certains présentent déjà comme le futur vice-président de la République, a transformé l’événement mondain en véritable marché aux confidences. Les secrets d'État ont fuité dans les cercles mondains : le prochain gouvernement est déjà sur la table, et les langues se délient.
Le "Plan de Succession" enfin dévoilé ?
Depuis le controversé hold-up électoral de Paul Biya face à Issa Tchiroma, le pays retient son souffle. Le remaniement n'est plus une simple formalité, c'est l'accouchement d'une nouvelle ère. Tous attendent le remaniement ministériel, ce moment clé qui dessinera les contours du nouveau mandat présidentiel. Une attente interminable, comparable à l’enfant du regretté artiste Cirage : annoncé, espéré… mais jamais venu. Dans cette guerre de clans familiale, un nom émerge du chaos : Dieudonné Evou Mekou.
Selon des indiscrétions de plus en plus insistantes, le cercle familial du chef de l’État est passé au crible. Neveux, cousins, alliés : presque tous traînent des casseroles trop bruyantes pour prétendre à la succession. Celui qu'on présente comme l'ultime rempart d'une lignée qui refuse de s'éteindre est : Dieudonné Evou Mekou, actuel président de la BDEAC. C’est lui que les rumeurs désignent pour occuper un poste encore inexistant mais déjà central : celui de vice-président de la République, futur successeur constitutionnel, dont la création serait imminente.
L'actuel patron de la BDEAC a déserté son poste pour camper au pied des cimes du pouvoir. Pourquoi ? Pour un costume taillé sur mesure : celui de Vice-Président de la République. Reçu récemment par Paul Biya et auréolé d’une confiance que d’aucuns qualifient de factice, il n’aurait pas manqué de plaider une cause précise : celle de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil, plus connu sous les surnoms de « Touche-à-Tout » ou « Le Géomètre ».
En sursis, Mvondo Ayolo est aujourd’hui sur un siège éjectable. Donné partant, pressenti comme une cible de choix de l’Opération Épervier, « Touche-à-Tout » traîne une réputation sulfureuse : détournements de fonds publics, crimes supposés, accusations de promotion de la pornocratie. Sa proximité avec Paul Biya contribuerait, selon ses détracteurs, à assombrir davantage l’image déjà fragilisée du régime. Preuve supplémentaire : son nom brille par son absence dans tous les gouvernements « fuités » sur les réseaux sociaux.
Face à ce tableau sombre, Evou Mekou a plaidé la clémence présidentielle. Fermer les yeux sur les dérives, retenir l’"efficacité". Car, dit-on, Mvondo Ayolo reste un homme clé : fidèle entre les fidèles, véritable bouclier du chef de l’État, gestionnaire habile des zones d’ombre du pouvoir. Plus encore, il serait le pilier du clan Bulu, opposé frontalement à l’appétit vorace du clan Nanga, prêt à tout pour s’emparer du pouvoir. Le maintenir au Cabinet civil serait donc un acte stratégique, presque vital.
Le dictateur Paul Biha entendra-t-il ce plaidoyer ?
Sacrifiera-t-il l’image déjà gravement entachée pour préserver l’équilibre des clans ?
Just wait and see.
Paul Chouta









