La nouvelle circule sur les réseaux sociaux en s'y étant répandu comme une traînée de poudre. Le journaliste Bruno Bidjang, homme connu pour sa proximité avec le milliardaire prisonnier Jean-Pierre Amougou Belinga et qui soutient ouvertement Paul Biya, se trouve dans de beaux draps. Il est mal embarqué, comme le fait savoir un lanceur d'alerte célèbre sur ses différentes plateformes : Bruno Bidjang tenterait d'échapper à la justice.
Le masque tombe. Celui qui se pavane sous les projecteurs avec une carte de presse pour dissimuler son vrai visage d'ombre et de sang vient de se heurter au mur de la réalité.
Bruno Bidjang, acteur clé dans l'assassinat de Martinez Zogo, Bryan Fombor, etc., a tenté de prendre la poudre d'escampette. Destination : le Luxembourg. Objectif : échapper à la prison, à la justice.
Ironie du sort : le visa lui a été refusé. "L'enfer" européen lui a fermé ses portes. Il y a encore peu, missionné par le cabinet civil, Bidjang s'époumonait à fustiger l'Occident. Pour lui, Biya « avait mis fin aux accords coloniaux ».
L’Europe était « l'enfer » et le Cameroun un « paradis » qu'il ne fallait quitter sous aucun prétexte. Mais face au souffle de la justice qui se rapproche, le discours change brusquement.
Hier : « La France et les occidentaux sont nos ennemis ». Aujourd’hui, Il supplie ces mêmes « ennemis » de lui accorder, à lui et sa famille, un visa pour le Luxembourg.
Question simple : n'est-ce pas lui qui jurait que « le pays est beau », que l'Occident n'a rien à nous offrir, que le salut est ici, chez nous ? Alors pourquoi vouloir fuir le paradis pour s'installer en enfer ?
À travers ses questions pointues, l'intervenant met Bruno Bidjang devant les faits accomplis. Le bras droit d'Amougou Belinga est désespéré. Peut-être a-t-il appris de sources sûres que son arrestation, annoncée par plusieurs médias ces derniers mois, est proche. La prison, elle fait peur et douter tout Homme, Bruno Bidjang n'en fait pas exception.









