Ces assassins ont le même accent, le même nom, ce sont eux qui tiraient sur les manifestants pacifiques cette année. Ce sont eux qui ont assassiné l’évêque de Bafia Monseigneur Jean-Marie Bala, les journalistes Samuel Wazizi, Martinez Zogo.
Ce sont eux qui ont créé la crise anglophone en 2016 par leur sauvagerie à Buéa et Bamenda. Lorsque les anglophones dénonçaient dans la rue pacifiquement l’escroquerie du pouvoir francophone de Paul Biya, les Otoulou de la gendarmerie, de l’armée les tabassaient, trainaient leurs filles hors des universités à Buea, Bamenda, les humiliaient dans la boue, les violaient.
Témoins de ces atrocités, les anglophones avaient alors exigé le retour au fédéralisme.
Les Otoulou considérant que le Cameroun était leur chose ont répondu par les tueries, les enlèvements, les disparitions, les emprisonnements, incendiant des centaines de villages à travers les régions anglophones.
Les anglophones face à ces criminels avaient donc en toute légitimité pris les armes pour se défendre. Aujourd’hui, les Otoulou s’apprêtent à ouvrir un autre front au Nord du Cameroun dont le but est le même; la conservation de ce qu’il considère être leur pouvoir.









