Dans le conflit qui oppose depuis des mois la FECAFOOT au ministère des Sports (MINSEP), de nouvelles accusations émergent concernant des pratiques de manipulation de l'opinion publique. Selon des sources proches de la fédération, le MINSEP aurait orchestré une véritable campagne de désinformation en utilisant des "bloqueurs" sur les réseaux sociaux, alimentés par des images et informations provenant directement de hauts fonctionnaires du ministère. Cette tribune anonyme dénonce ce qui serait devenu une dérive institutionnelle, où l'équipe nationale aurait servi de décor à des opérations de communication douteuses. Un nouveau chapitre dans la guerre ouverte entre Samuel Eto'o et le ministre Narcisse Mouelle Kombi pour le contrôle du football camerounais.





Bloqueurs affamés, images traficotées : l’opinion manipulée depuis le MINSEP

Voir un haut fonctionnaire comme Pr. Cyrille Tollo, censé incarner l’excellence et la rigueur administrative, se transformer en photographe improvisé pour alimenter certains bloqueurs affamés avec des images floues et mal cadrées… c’était devenu l’une des plus grandes humiliations institutionnelles de notre football.

Tout cela avait un seul objectif : manipuler, distraire et orienter l’opinion publique au service d’intérêts particuliers, au lieu de servir la nation et la vérité.

Cette mise en scène permanente, cette stratégie de communication sans éthique, n’était rien d’autre qu’une comédie orchestrée depuis le ministère des Sports, avec à sa tête Narcisse Mouelle Kombi, maître d’œuvre de cette dérive.

Pendant trop longtemps, l’équipe nationale a été utilisée comme décor pour des opérations de communication douteuses, où l’on confondait prestige de la fonction et petites manœuvres médiatiques.

Aujourd’hui, il était temps — grand temps — de mettre un terme à ce spectacle indigne.
Le football camerounais mérite du sérieux, de la transparence et des acteurs responsables, pas des scénarios bricolés pour tromper les supporters et détourner l’attention des vrais problèmes.

La sélection nationale n’est pas une scène de théâtre.

Elle appartient au peuple.
Et elle doit être protégée de ceux qui la ridiculisent par leurs pratiques.