Plusieurs sources ont confirmé le décès de l'homme politique Anicet Ekane, dans sa cellule à la gendarmerie nationale du Cameroun, où il est détenu anormalement au-delà du délais réglementaire autorisé par le code pénal camerounais.
Pour le moment, ni la gendarmerie nationale, ni le Procureur de la République, ni le ministère de la Défense n'ont pas encore communiqué sur les circonstances de ce décès qui est une autre manière d'assassiner l'homme. Parce que bien que malade, Ekane a été maintenu en cellule à la gendarmerie nationale.
Ce crime doit être puni.
"Nous venons d’apprendre le décès d’Anicet EKANE, figure politique et militante bien connue de la scène nationale. Sa disparition marque un tournant dans l’histoire récente de l’opposition camerounaise. Anicet Ekane, engagé de longue date dans la vie publique, s’était fait connaître par ses prises de position tranchées et ses combats idéologiques, parfois au prix de vives tensions avec le pouvoir en place", écrit le lanceur d'alertes pro Biya, Shance Lion.
"Arrêté il y a plusieurs semaines dans des circonstances qui avaient alimenté un large débat politique, il était détenu au moment de son décès, selon les informations actuellement relayées. Les détails concernant les conditions exactes de sa mort n’ont, pour l’heure, pas encore été clarifiés officiellement. Son parcours, marqué par le militantisme, les dénonciations publiques et un engagement constant, laisse derrière lui une image d'un homme admiré, un homme de conviction, souvent frontal, d'une voix dissidente dans le paysage politique.
Une disparition survenue alors qu’il se trouvait en détention. Un dossier qui risque d’ouvrir de nombreuses interrogations", ajoute le lanceur d'alertes.
"Nous attendons désormais des clarifications officielles sur les circonstances exactes de son décès, ainsi que les réactions des autorités, de sa famille et de ses proches", renchérit-il.









