À N'Gaoundéré, une mère a dû marchander la vie de son enfant kidnappé face à des ravisseurs réclamant 5 millions de FCFA. Armée de son seul courage et de 300 000 FCFA – tout ce qu'elle possédait – elle a réussi l'impossible : ramener son bébé vivant. Cette histoire bouleversante, dont Le TGV de l'Info a pu consulter les enregistrements audio, révèle la descente aux enfers d'un Cameroun devenu terrain de chasse pour les kidnappeurs. Entre le Nord et le NOSO, les enlèvements se multiplient, transformant les rançons en économie parallèle et plongeant des familles entières dans la terreur quotidienne.
N’Gaoundéré: Une mère négocie le prix de la vie de son propre enfant kidnappé,
Il y a des audios que personne ne devrait écouter.
Des mots que aucune mère ne devrait prononcer.
Des négociations que jamais un parent ne devrait vivre.
Et pourtant à N’Gaoundéré, c’est exactement ce qui s’est passé. Dans un enregistrement que Le TGV de l’Info a pu consulter, on entend une mère terrifiée, sa voix brisée, supplier des ravisseurs qui lui réclament 5 millions de FCFA pour revoir son enfant vivant.
Cinq millions.
Le prix de la peur.
Le tarif de l’inhumanité.
Face à ces criminels, la maman n’a qu’une seule force, son courag et 300 000 fcf.
Une somme dérisoire pour des bandits, mais pour elle, c’était tout ce qu’elle avait, tout ce qu’elle pouvait rassembler pour sauver son bébé. elle aurait donné sa vie si elle le pouvait.
Contre toute attente, contre toute logique, contre toute cruauté…les ravisseurs ont fini par relâcher l’enfant.
La vidéo de la mère retrouvant enfin son enfant est insoutenable d’émotion: une femme brisée par l’angoisse, libérée d’un poids qui aurait pu l’achever, serrer son petit contre elle comme si le monde entier venait de revenir à la vie.
C’est une scène qui arrête le cœur, mais qui, paradoxalement, met à nu la descente aux enfers du Cameroun.
Parce qu’au-delà des larmes et des retrouvailles, cette vidéo raconte une vérité que beaucoup refusent de regarder en face: notre pays est devenu un terrain de chasse pour les kidnappeurs.
Du Nord au NOSO, les enlèvements se multiplient, les rançons deviennent une économie parallèle, et des familles entières vivent sous la menace.LePot@s









