Les prisons du pays sont actuellement remplies d'hommes. L'élection présidentielle du 12 octobre et tout ce qui en a découlé suffisent à justifier cela. Plusieurs personnes ont été arrêtées.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, avait indiqué que plusieurs centaines de personnes étaient en effet derrière les barreaux pour troubles à l'ordre public et insurrection.

Le lanceur d'alerte N'zui Manto parle d'un groupe de 400 personnes qui ont été arrêtées dans les rues à Douala au lendemain de l'élection présidentielle. Sachant que les cellules étaient déjà bondées d'hommes, ces nouveaux ajouts ne font qu'agrandir la famille carcérale déjà trop imposantes.

Les citoyens arrêtés se trouvent à la prison de New Bell. Ils n'ont jamais eu l'occasion de rencontrer un avocat. Personne ne se soucie d'eux, informe Manto.