Une scène digne d’un feuilleton de quartier s’est récemment jouée dans une concession tranquille de Bilonguè à Douala. Estelle, épouse depuis deux ans d’un certain Augustin, vivait sous les coups répétés d’un mari dont la douceur d’avant-mariage s’est transformée en brutalité domestique.
Chaque désaccord se réglait à coups de gifles, souvent en plein air, devant voisins et enfants hilares. Le dernier épisode s’est déroulé un samedi, vers 16 heures, pour une simple histoire de volume télé. Augustin, revenu du bureau, a trouvé l’occasion d’un nouvel "entraînement" public.
Mais cette fois, la saison a changé : la victime d’hier a décidé de répondre. Poursuivie par son époux, Estelle a esquivé, laissé son bourreau glisser… puis l’a maîtrisé au sol comme dans une lutte libre improvisée. Quarante minutes d’humiliation domestique en plein jour.
Le public, d’habitude témoin silencieux, a savouré l’inversion des rôles. Le champion des gifles tremblait, incapable de se relever, pendant que les voisins commentaient la “performance” du jour.
Depuis, le domicile conjugal s’est transformé en zone de silence armé. Monsieur digère mal la leçon publique. Madame, elle, revendique son geste comme une expérience pédagogique sur la douleur et la honte.
Elle ne demande ni pardon ni réconciliation immédiate. "Il fallait bien qu’il goûte à sa propre médecine", semble murmurer le quartier.









