Le Collectif des enseignants vacataires du Cameroun a une pétition. Dans la note fait à Douala le 11 novembre 2026, on constate que l’objet est de plaider pour l’intégration des enseignants vacataires dans la fonction publique.
« Excellence Monsieur le président de la République, nous, signataires de la présente pétition, membres du Collectif des enseignants vacataires du Cameroun, venons très respectueusement porter à votre haute attention notre profonde préoccupation quant à la situation précaire dans laquelle nous exerçons depuis de nombreuses années.
Depuis plus d’une décennie, nous avons, par amour pour notre patrie et par vocation pour l’éducation, consacré nos vies à former les jeunes générations camerounaises. Nous avons enseigné dans les lycées, collèges et établissements publics, privés souvent dans des conditions difficiles, avec des charges d’enseignement comparables à celles de nos collègues titulaires, mais sans bénéficier de la sécurité, des droits et de la dignité qu’offre le statut de la fonction publique.
Malgré la modestie, voire la précarité de nos rémunérations, nous avons persévéré avec foi, discipline et dévouement, animés par la conviction que l’éducation demeure la pierre angulaire du développement national. Nos parcours, nos expériences et notre engagement constituent des preuves irréfutables de notre compétence et de notre loyauté envers la nation.
Excellence Monsieur le président, nous croyons en votre sens élevé de justice sociale, en votre souci constant de promouvoir le mérite et en votre volonté de récompenser ceux qui servent loyalement la République. C’est pourquoi nous sollicitons humblement, mais avec fermeté, notre intégration effective dans la fonction publique camerounaise, à travers la contractualisation de tous les enseignants vacataires justifiant d’au moins dix années de service effectif au sein du système éducatif public.
Cette mesure serait non seulement un acte de reconnaissance et de réparation morale, mais aussi un geste historique en faveur de la dignité du métier d’enseignant et de la consolidation du pilier éducatif de notre pays. Nous plaçons notre requête sous le signe de votre clairvoyance et de votre attachement au progrès du Cameroun. En espérant une suite favorable, nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le pPrésident de la République, l’expression de notre profond respect, de notre loyauté indéfectible et de notre gratitude anticipée », lit-on dans la lettre.









