Actualités of Thursday, 13 November 2025

Source: www.camerounweb.com

Deux hommes bien connus se battent publiquement pour Issa Tchiroma

Guerre d'idées Guerre d'idées

Issa Tchiroma a fait une sortie publique pour donner un délai de 48 heures au régime de Paul Biya. Il lui demande de libérer les prisonniers arrêtés dans le cadre des manifestations qui ont suivi le 12 octobre, date de l'élection présidentielle. Cette communication, l'opposant l'a faite en étant loin de son pays, sur une terre étrangère.

Lorsque l'activiste Lado Ludovic a écouté les propos d'Issa Tchiroma, il a posé une question : « Les 48 heures, c'était selon quel fuseau horaire président Tchiroma ? J'espère que vous êtes toujours sur la planète terre ».

Face à cette sortie, un autre activiste, Jorel Jacques Zang, répond. Il a été cash avec Lado Ludovic. Les deux hommes se battent intellectuellement.

Le président Tchiroma a été clair dans sa sortie en parlant français. C'est vrai que nous nous efforçons tous de parler cette langue, mais clairement, la compréhension de cette langue n'est pas commune à tous.

Issa Tchiroma a donné un ultimatum au régime de libérer sous 48 heures les prisonniers politiques sous peine d'être responsable des conséquences par la suite. Il n'a pas dit que ces conséquences interviendraient directement après les 48 heures, mais le but était simplement de faire comprendre qu'au-delà des 48 heures fixées, tout ce qui pourrait se passer par la suite, que ce soit aujourd'hui ou demain ou même dans une semaine ou dans un mois, sera de la totale responsabilité du régime.

C'est de cela qu'il s'agit. Maintenant, si vous êtes donc trop pressé, vous pouvez toujours être ce sauveur du peuple camerounais. Après tout, vous êtes Camerounais et partisan du changement, sauf si je me trompe à votre sujet. Ainsi peut-être avez-vous la solution miracle pour agir plus vite que le président Tchiroma.

On attend même quoi du président Tchiroma alors que des Camerounais comme vous êtes là pour nous sauver ? C'est très bien de critiquer le rythme des uns, mais c'est encore mieux de faire plus que ceux qu'on critique.