Dans une sortie virulente, le journaliste catholique Guy Zogo prend la défense de Monseigneur Samuel Kleda, archevêque de Douala, violemment attaqué par Bruno Bidjang sur les réseaux sociaux. Au cœur de la polémique, un don de 50 millions de FCFA destiné au soutien de la production d'un médicament contre le Covid-19, et le refus du prélat de se prêter à une mise en scène médiatique sur Vision 4. Entre accusations de manipulation, questionnements sur l'éthique journalistique et défense des valeurs chrétiennes, cette affaire révèle les tensions qui traversent le paysage médiatique camerounais dans un climat politique tendu.



Quand un di@ble s'att@que à un Serviteur de Dieu

Par Guy Zogo, Journaliste Catholique

S'affranchissant de toutes les limites à la faveur de la terreur instaurée à l'issue de la présidentielle du 12 Octobre dernier , Bruno Bidjang a cru devoir s'en prendre à Mgr Samuel Kleda. Une enième forfaiture qui ne peut être tolérée de la part des chrétiens catholiques dont la mission est de témoigner pour la vérité et la paix . Je m'en réclame.

Dans un Cameroun pétrifié par la violente répression des manifestations postélectorales, l'on a vu naître horrifié une nouvelle race de crapules dont quelques figures crèvent l'écran par leur obsession pour le mal, la haine et la division. Ses " généraux" étoilés ( la liste est loin d'être exhaustive) sont Bruno Bidjang, Ernest Obama et Raoul Christophe Bia. Si l'on a cru naïvement à un moment qu'ils étaient promis à une carrière journalistique, ils

battent surtout aujourd'hui des records de détestation par une opinion en rogne. Revenons à Bruno Bidjang, Ernest Obama et Raoul Christophe Bia me semblant avoir pris du recul ces derniers jours. Que reproche t'il à Mgr Samuel Kleda ? En gros d'avoir recu 50 millions de FCFA de son patron Jean Pierre Amougou Belinga pour le soutien à la production du médicament contre le Covid - 19

concocté par les bons soins du prélat sans pour autant faire allégeance à ce clan de bonimenteurs, de jouisseurs compulsifs et d'incultes invétérés. Suivons le prétendu raisonnement de cet aboyeur sans foi ni loi.A peine s'était - il présenté devant Mgr Samuel Kleda que celui-ci lui demanda à brûle pourpoint de combien était le montant du soutien envoyé par Jean Pierre Amougou Belinga. Diantre, cela coule

pourtant de source , c'était la seule question qui aurait pu être posée par n'importe qui dans de pareilles circonstances, question de jauger s'il n'y avait même pas lieu de refuser ce don, celui-ci pouvant s'avérer nocif au final. Il n'y a que Bruno Bidjang dont la réflexion naine le dispute à sa stupidité pour ne pas le comprendre.
Acte 2 de ce navet qui pollue les réseaux sociaux loin des vrais problèmes auxquels les Camerounais doivent faire face : le refus de Mgr Samuel Kleda de se préter à une mise en scène grotesque qui aurait conduit à le filmer pour l'associer à une représentation ubuesque et loufoque sur les antennes de Vision 4 dont les méthodes douteuses ne se comptent plus.. Voyons voir, et c'est là où l'inculture de Bruno Bidjang s'étale encore de toute sa hideur. Ce prétendu journaliste, homme

sans qualités , pour reprendre la formule de Robert Musil , n'a jamais intégré que la discrétion est l'essence même des actions nobles et justes. Pour ceux qui ont été à l'école catholique y compris donc à celle des humanités ( Le Latin et le Grec) dont Bruno Bidjang n'en sait et n'en saura jamais rien, le silence est d'or sans pour autant qu'il altère l'action. Agir ne s'accomode donc pas de bavarder voire de bavasser comme c'est le cas de ce personnage insignifiant et pourtant si intrusif. Il aurait donc fallu que Mgr Samuel Kleda se plia à cette approche pestilentielle, lui qui a pourtant sauvé des centaines de vie grâce à son médicament contre le Covid - 19 pour se faire vampiriser par des agents du mal qui n'ont pour ambition que de réduire le monde à leurs méthodes m
néfastes.

Dans l'acte 3, encore et toujours sous le soleil de Satan, comme dirait Georges Bernanos, Bruno Bidjang nous apprend que faute de s'être prêté à la mise en scène sordide que lui et ses affidés missionnés proposaient , Mgr Samuel Kleda aurait pu les faire accuser de détournement par son patron. Comble de la forfaiture, pas moins que ça, voilà qui lève surtout un pan de voile sur les méthodes de voyou sans scrupules de Bruno.Bidjang. C'est à peine s'il ne nous relate pas par le détail des coups tordus qu'il aura souvent conduit dans de telles circonstances. On n'imagine pas qu'un tel montant, en l'occurrence 50 millions de FCFA, ne fasse pas l'objet d'un échange, même par des intermédiaires, pour la cause, entre Mgr Samuel Kleda et Jean Pierre Amougou Belinga. Certainement même que ce montant est surfait le but

poursuivi en réalité étant d'associer l'image d'un serviteur de Dieu à une démarche notoirement nocive. Il n'y a pas de doute, comme souvent, Bruno Bidjang radote , Bidjang par ici, Bidjang par là , selon la formule consacrée, gaspillant les mégas des camerounais par ces temps de vaches maigres. Cet encore accusé et poursuivi dans l'assassinat de Martinez Zogo a promis d'autres sorties sur Mgr Samuel Kleda, en tant que chrétien catholique dont la mission est de promouvoir la vérité et la paix, je l'attends de pied ferme sous la lumière du Christ.

Guy Zogo, Journaliste Catholique

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