Sur le terrain des manifestations, beaucoup de militaires tuent et massacrent les populations non armées. Mais il y a aussi quelques uns qui refusent de tuer pour le maintien de Paul Biya.
Certaines sources affirment même qu'il y a des groupes de militaires qui refusent d'obéir aux ordres de leurs supérieurs qui leur demande de tuer.
Selon Boris Bertolt, les éléments de m'armée régulière et le BIR (unité d'élite de l'armée) risquent de s'affronter sur le terrain.
"Face à une armée régulière et républicaine assise sur les principes de respect de ses missions à savoir: la protection de l'intégrité du territoire et la neutralité dans les affaires politiques dans la gestion de cette crise post électorale, et son refus de massacrer les manifestants non armées, à mains nues, NGOH NGOH, le véritable chef de la milice présidentielle, et de cette armée parallèle appelée BIR, a décidé d'envoyer ses éléments, défier et s'opposer à nos militaires dont les populations ,apprécient l'action, malgré l'existence dans ses rangs de quelques zélés proches du pouvoir qui ouvrent le feu.
Ainsi, depuis quelques heures, on voit plusieurs vidéos de quelques miliciens du BIR face aux populations , tenant des discours politiques sur fond de menaces comme : "Le Conseil Constitutionnel s'est prononcé, alors on sait qui est notre Président"... Or les manifestations à mains nues contestent politiquement cette proclamation des résultats. Ce qui est de leur droit", écrit Boris Bertolt.
"De quoi se mêlent donc ces miliciens? Les opérations de maintien de l'ordre concerne la police et la gendarmerie. Une supposée force spéciale qui montre d'ailleurs ses limites et dans la lutte contre Boki- Haram vient chercher quoi dans les affaires politiques? Qu'ils tentent donc de tirer comme en 2008 sur les populations, ils verront? Les populations ne doivent pas se laisser intimider, ces miliciens du BIR et leurs chefs et donneurs d'ordre comme NGOH NGOH et Eran MOAS, dont les noms sont déjà listées par des Avocats internationaux en vue du lancement des mandats d'arrêt contre eux par le Procureur Général de la CPI. pour crimes contre l'humanité. Que les manifestations s'amplifient, la communauté internationale qui a toujours soutenu Paul BIYA, ne le soutient plus. L'erreur à ne pas commettre, c'est de baisser le niveau des manifestations. Car si elles baissent, Paul BIYA va s'en prévaloir. Paul BIYA va tomber. Ce n'est qu'une question d'heures. SORTEZ DANS LES RUES, LE CAMEROUN SERA BIENTÔT LIBÉRÉ DU TYRAN ET DESPOTE SÉNILE BIYA ET DE SA CLIQUE DE VOLEURS", ajoute le lanceur d'alertes.









