La rédaction de CamerounWeb vient d'apprendre l'arrestation d'un des cerveaux de la communication de l'ancien ministre, Issa Tchiroma Bakary.
"Arrestation de l'informaticien Kenye Victorien proche accusé d'avoir travaillé avec le Directeur de la communication de Issa Tchiroma", nous apprend une source bien renseignée.
D'après d'autres informations, les proches d'Issa Tchiroma alertent sur un projet d'assaut mené par la gendarmerie nationale contre le domicile du président du FSNC à Garoua.
Ce projet d'arrestation qui a fait l'objet d'une alerte lancée par des activistes, a fait réagir le président du MRC, Mamadou Mota.
Dans une lettre, le président par intérim du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) met e garde le ministre de l’Administration territoriale.
"Ministre Atanga Nji, la République vous regarde. Vos méthodes tordues et vos contorsions juridiques pour sanctuariser un régime agonisant défient ouvertement les lois que vous avez prêté serment de défendre. Votre zèle, qui excède les bornes de la légalité, est un symptôme pathologique de la décadence du système que vous servez", écrit Monsieur Mota.
"Faites preuve de sagesse, car l’Histoire ne pardonne pas l’incompétence politique. Laissez la volonté du peuple, exprimée dans la sainteté des urnes, intacte. Ne la travestissez surtout pas par vos basses manœuvres. Le Cameroun est une entité qui transcende vos egos mesquins et vos intérêts rapaces. Les agitations vaines de certains membres du gouvernement ne font qu’exposer leur véritable indigence intellectuelle et leur maladresse crasse face à la culture politique. Ils doivent être évacués du champ discursif et ramenés à la médiocrité de leur poste dont chaque Camerounais peut évaluer les performances depuis des décennies. Quant aux chefs traditionnels que l’on mobilise en hâte pour une médiation de façade : ils ont déjà bétonné la conscience de leur peuple. S’ils commandent toujours le respect des formes, leur irréversibilité d’action est désormais actée face au mépris qui leur est opposé. Ces Lamidos, jadis phares, ne sont plus que les courtisans serviles du Président Biya, une honte qui achève de discréditer toute une institution", a ajouté l'opposant très engagé contre le régime Biya.









