Le "proposant" Cabral Libii a réussi à embastiller une bonne partie de la jeunesse dans son combat acharné contre les vrais opposants principaux au régime Biya.
Une publication de Serge Olam validée par Cabral Libii sur sa page Facebook a déçue Annie Payet. Dans une publication, la journaliste exprime toute son indignation par rapport au combat de Cabral Libii.
"Je trouve dommage que la première sortie de Cabral Libii après la présidentielle soit pour valider un tel texte.
À quoi sert-il à un politique d'être en décalage avec les aspirations de son peuple ? La question c'est : pourquoi les Camerounais ont-ils jeté leur dévolu sur quelqu'un comme Tchiroma ? Honnêtement, je fais partie de ceux que cela étonne. Mais il faut toujours prendre la peine de mesurer la température de la population. C'est encore plus valable pour les hommes et femmes politiques.
C'est d'ailleurs cette attitude qui a fait que le RDPC soit totalement coupé de la réalité comme on le voit aujourd'hui. On ne peut pas reproduire les mêmes tares.
S'accrocher à un soi disant "tout sauf Cabral", donc assumer les allusions tribalistes, c'est un raccourci qui ne rassure pas quant à la capacité du PCRN à tirer les leçons de ce qui s'est passé. En plus, cela ne fera que raviver les débats nauséabonds qui n'ont pas leur place quand les enjeux sont trop grands comme en ce moment.
Parlant de moment, il est d'ailleurs mal choisi pour ce type d'allusion, d'autant plus que les votes dirigés sur Tchiroma apparaissent pour les spécialistes comme ayant justement transcendé ces frontières tribales. Parce que les Camerounais avaient, on s'en rend compte, d'autres priorités en cette année 2025. Des priorités que le PCRN n'a pas pu percevoir, détecter, anticiper…
Nous avons parcouru tous les programmes dans le cadre de l'information de notre public et le PCRN a un bon programme (à part le fédéralisme communautaire qui divise farouchement et sur lequel le parti n'a pas pu convaincre et a refusé de faire marche arrière).
À voir les tendances aujourd'hui, les programmes n'étaient apparemment pas une priorité. Question de timing peut-être.
Cette sortie vient confirmer l'échange rapporté ici avec un cadre de ce parti qui reprenait les mêmes arguments et s'y accrochait quand bien même d'autres interlocuteurs l'appelaient à relativiser".









