Après avoir lancé un appel à manifestation général au Cameroun et dans la diaspora, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary qui affirme avoir gagné l'élection présidentielle du 12 octobre 2025, s'attire des attaques de la part des cadres du RDPC.
L'une des figures les plus connues du parti au pouvoir qui a perdu l'élection présidentielle est le ministre Prof Fame Ndongo.
Dans une tribune, ce dernier s'en prend à son ancien collègue du gouvernement:
« PRÉSIDENT » AUTO-PROCLAMÉ « ÉLU » : LE NOUVEAU STATUT IMAGINAIRE DES PSYCHOPATHES POLITIQUES.
1- Imagination vagabonde
Un psychopathe ne sait pas qu'il est psychopathe. En outre, il est amnésique (sa mémoire est défaillante et il se délecte des faits, gestes, actes issus de son imagination vagabonde et sinusoïdale). Il croit avoir découvert le cap de Bonne-Espérance, alors qu'il se vautre dans la mare aux chimères.
2- Deux « Présidents » imaginaires
Exemple : nous avons, aujourd'hui, deux « Présidents » imaginaires, auto-proclamés « élus ».
Différence : le « Président » auto-proclamé « élu » en 2018 était un « hors-la-loi », d'après l'actuel « Président » auto-proclamé « élu » en 2025. Il y avait donc, en 2018, une différence entre les deux « Présidents » auto-proclamés (l'un étant « en fonction en 2018 » et l'autre, devenu, aujourd'hui « Président imaginaire » étant, à l'époque, défenseur de la Loi.
Contradiction : le « Président élu » (auto-proclamé) en 2018 a opéré une métamorphose onomastique. Aujourd'hui, sobre et laconique, il n'écrit plus « Président élu ». Il se contente de son prénom et de son nom. Au plan onomastique, il serait revenu à la raison. Ce n'est qu'une apparence, car il a le même caché, par-delà le texte affiché.
3- Mare aux fantasmes
Sait-il qu'il n'a jamais affirmé publiquement, depuis le 7 octobre 2018, qu'il n'est plus « Président élu » ? Ses électeurs le prennent toujours (fantasmagoriquement) pour le « Président élu ». Au plan politique, il se vautre toujours dans la mare aux fantasmes. Il y a donc, actuellement au Cameroun, deux « Présidents » imaginaires (en attendant la clarification par les concernés eux-mêmes).
4- La paix, une nécessité absolue
Le « Président » auto-proclamé « élu » en 2018 a-t-il oublié le qualificatif nominal (« hors-la-loi ») dont son « supporter » d'aujourd'hui l'avait affublé (en se basant sur les lois et règlements de la République, qu'il stipendie aujourd'hui) ?
Au fait, qui est donc le véritable « Président » auto-proclamé « élu » ? Celui de 2018 ou celui de 2025 ?
Seule certitude : les deux ne respectent pas les lois et règlements de la République.
Ils n'accordent aucun crédit à Elecam, aux commissions de recensement des votes, au Conseil Constitutionnel. Ils veulent perturber la Paix à laquelle sont profondément attachés les Camerounais. Prennent-ils le peuple camerounais au sérieux en exhibant de faux chiffres ?
Ils verraient bien la rue s'embraser de manière chaotique et cahoteuse. Cette tragédie n'aura pas lieu.
5- Un cocasse imbroglio
Quand deux « Présidents » auto-proclamés « élus » qui étaient aux antipodes, l'un de l'autre en 2018, se regardent, aujourd'hui, avec les yeux de Chimène (« Va, je ne te hais point »), les récepteurs du message sont perplexes, voire décontenancés et abasourdis : les chiffres acceptés par les deux candidats auto-proclamés et d'autres soutenus sont pré-fabriqués par un cabinet occulte. Cerise sur le gâteau, ils sont truffés de fautes de calcul (cours élémentaire 2e année), puis « corrigés » à la va-vite et à qui mieux mieux : c'est un cocasse imbroglio.
6- Le verdict des urnes
L'immense majorité des Camerounais veut la paix et la légalité. Elle n'a qu'un seul et unique repère légal : le Conseil Constitutionnel. Cette instance juridictionnelle rendra le verdict des urnes, (selon le délai réglementaire).
Celui-ci sortira de l'ensemble des 31 761 Procès-verbaux de vote (31 693 à l'intérieur et 109, hors de nos frontières). Les bouffons et les psychopathes qui violent les lois et règlements de la République vont et se contorsionner dans les marées de leurs chimères, où ils ont trouvé refuge. Mais, nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes : « dura lex, sed lex » (« la loi est dure, mais c'est la loi ») et la loi s'impose à tous.