Après un premier échec des négociations, le capitaine des Lions Indomptables revoit ses prétentions et s'engage en Azerbaïdjan pour une saison plus option

Le dossier Vincent Aboubakar connaît un rebondissement spectaculaire. Après l'effondrement des négociations avec Neftçi Baku ce week-end en raison de désaccords salariaux, l'attaquant camerounais de 33 ans a finalement revu ses prétentions à la baisse et devrait s'engager avec le club azerbaïdjanais dans les heures à venir.



La saga avait semblé terminée vendredi dernier, quand l'impasse salariale entre l'ancien joueur du FC Porto et la direction de Neftçi avait mis un coup d'arrêt brutal aux tractations. Nombreux étaient les observateurs qui pensaient alors que le dossier était clos, enterré par des exigences jugées incompatibles.
Or, en l'espace de quelques jours, la situation a basculé. Aboubakar, conscient de sa situation précaire — cinq mois sans club depuis sa résiliation avec le Hatayspor turc — a décidé de céder du terrain. Réalisant que l'inactivité prolongée constituait un risque majeur pour sa carrière, l'attaquant a accepté une enveloppe financière moins généreuse qu'initialement envisagée.


Selon les dernières informations, Aboubakar est actuellement en route pour l'Azerbaïdjan et devrait parapher un contrat d'une saison avec une option supplémentaire, probablement reconductible selon les performances. Cette structure classique offre une flexibilité aux deux parties tout en donnant au joueur la possibilité de prouver sa valeur.

Les détails financiers précis du nouvel accord n'ont pas été divulgués, mais ils seraient sensiblement inférieurs aux demandes initiales du Camerounais.


Ce revirement illustre la réalité crue du marché des transferts : à 33 ans, avec un long mois d'inactivité déjà derrière lui, les marges de négociation deviennent très étroites. Chaque semaine sans compétition risque de réduire davantage le niveau physique et la valeur commerciale d'un joueur, même expérimenté.
Pour Aboubakar, l'enjeu était aussi de nature sportive. Malgré les polémiques récurrentes, il demeure un élément clé pour le sélectionneur camerounais Marc Brys. Les prochaines échéances — notamment les qualifications pour la Coupe du monde — rendaient impérative une réinsertion rapide dans une compétition officielle.

Ce revirement démontre une certaine pragmatisme de la part du capitaine des Lions Indomptables. Plutôt que de rester bloqué dans une impasse, il a choisi le pragmatisme : accepter un contrat moins lucratif mais sécurisant, reprendre de la compétition, et potentiellement se relancer avant d'autres opportunités plus attrayantes.


Neftçi Baku, de son côté, aura démontré que sa proposition initiale correspondait à la réalité de son enveloppe budgétaire — et que baisser les exigences était la seule voie pour concrétiser le transfert.


L'arrivée d'Aboubakar en Azerbaïdjan marquera un tournant dans sa carrière. Après ses passages prestigieux à Porto, Besiktas et en Europe, il se dirige vers un championnat moins coté, mais qui offre une plateforme pour retrouver du rythme et relancer son projet sportif.


Pour les Lions Indomptables, son retour à la compétition devrait être bénéfique. Le sélectionneur Marc Brys pourra compter à nouveau sur l'une de ses stars lors des prochaines sessions de matches internationaux.


Les prochaines semaines diront si ce choix pragmatique constituera un nouveau départ pour Vincent Aboubakar ou un simple sursis dans une carrière déclinante.