Scène troublante ce lundi matin à Ndogpassi, dans le 3ᵉ arrondissement de Douala. De nombreuses cartes d’électeur, soigneusement emballées dans un sac, ont été jetées dans la rue, juste en face de l’agence Général Voyages. C’est un passant, qualifié de « bon samaritain », qui les a ramassées avant de les remettre à un vigile de l’agence pour éviter qu’elles ne se perdent définitivement.

L’incident ravive la colère et l’incompréhension de nombreux citoyens qui, depuis des mois, voire des années, peinent à retirer leurs cartes électorales dans les antennes locales d’Elecam, parfois après d’interminables allers-retours sans résultat.

Ce phénomène n’est pas isolé : plusieurs cas similaires ont déjà été signalés à travers le pays, avec des cartes nationales d’identité (CNI) ou des cartes d’électeur retrouvées dans des sacs, cartons ou bacs à ordures.

Ces découvertes répétées posent une question cruciale à quelques jours de la présidentielle du 12 octobre 2025: que devient réellement la gestion des pièces officielles d’identification et d’inscription électorale au Cameroun ?