Actualités of Monday, 6 October 2025

Source: www.camerounweb.com

'Seigneur j'ai épousé un violeur en série'

Viol en série Viol en série

Son mari n'arrête pas de commettre des dégâts sexuels sur leurs hôtes. Inquiète, madame décide de se confier pour savoir où elle en est exactement.

Je suis une femme mariée et mère de 2 enfants. Cela fait 5 ans que je vis maritalement avec mon homme. Il est plutôt très responsable et les gens le respectent beaucoup ici au quartier. Nous vivons d’ailleurs dans un quartier populaire de Douala où tout le monde connait tout le monde.

Comme je suis vendeuse de nuit et rentre souvent entre minuit et une heure du matin, j’avais pris ma petite sœur, la dernière-née de mes parents, une fille de 19 ans qui vivait au village et avait déjà arrêté ses études, pour qu’elle reste avec mes enfants quand je suis dehors.

Entre-temps, je lui avais payé une formation en journée dans un atelier de couture. Tout se passait plutôt bien jusqu’à ce que le pire se produise, la plus grosse honte de ma vie au quartier. Une nuit alors que j’étais à mon activité, j’avais reçu un appel d’urgence de la voisine et je pouvais entendre les cris de plusieurs personnes.

Elle me demandait seulement de revenir si non quelqu’un allait mourir. J’avais paniqué et laissé ma marchandise à une autre vendeuse pour descendre à la maison en courant. Quand j’arrive, ma voisine me dit que mon mari est un monstre, qu’il a violé ma petite sœur. Mon Dieu, mon cœur avait eu un choc. C’est impossible, me disais-je. Je croyais rêver jusqu’à ce qu’elle m’amène chez elle découvrir ma petite sœur dans une robe tachetée de sang. Mon mari l’avait déviergée.

Il y avait du monde dehors et ça chahutait de partout. Quand j’avais demandé à voir mon mari, on m’a dit qu’il était chez le voisin, un sage du quartier qui avait demandé qu’on arrête de le taper. Quand je l’ai vu, il était méconnaissable, tellement il avait reçu les coups. Même pleurer me dépassait, même la colère, je n’arrivais pas à l’exprimer. J’étais juste dépassée.

J’ai conduit ma petite sœur au centre de santé du quartier et on s’est occupé d’elle. Les voisins voulaient amener mon mari à la police. Je m’en foutais, mais le sage avait demandé de le laisser. Il a parlé avec lui. Quand ma petite sœur allait déjà mieux, elle m’a raconté qu’elle dormait au salon avec les enfants comme d’habitude. Mon mari est sorti de la chambre et lui a demandé de venir voir un truc. Elle l’a rejoint naïvement et une fois dedans, il a commencé les attouchements. Comme elle résistait, il lui a demandé d’arrêter de faire semblant comme si elle ne mangeait pas déjà les plantains au village.

Elle voulait fuir et sortir et il l’a saisie de toutes ses forces, l’a jetée sur le lit et a commencé sa sale besogne. Elle criait tellement fort que les enfants se sont réveillés et commencé aussi à pleurer. Les voisins ont eu peur et ont accouru pour demander ce qui se passait. Mon mari disait « rien, rentrez chez vous ». À force de refuser d’ouvrir, les voisins ont cassé la porte et s’en est suivie la bastonnade et tout ce que vous savez déjà.

Après cela, je ne voulais pas être sabotée dans la famille. J’ai réprimandé mon mari. Il m’a fait culpabiliser en disant que je ne suis jamais là pour le satisfaire et il ne veut pas aller me tromper dehors ; que c’était juste plus fort que lui et il ne sait pas ce qui l’avait pris pour qu’il se jette sur ma sœur. Je l’ai pardonné, j’ai supplié ma petite sœur de ne jamais rien dire à personne, que ça reste dans le quartier. Je lui ai acheté les plus beaux vêtements et une jolie valise comme elle le voulait et je lui ai remis de l’argent puis elle est retournée au village. La honte était si grande que nous avions déménagé du quartier.

Quelques temps après, je ressentais encore le besoin d’aide. J’ai fait venir ma nièce de 14 ans. Je me suis dit qu’elle était trop enfant pour que mon mari ait même une idée bizarre. Et puis beaucoup de choses s’étaient améliorées entre nous. Je m’arrangeais à lui donner le sexe quand il voulait. Bien que je fusse quasiment devenue une actrice de X pour mon homme, alors que j’étais à un deuil au village, il a violé ma nièce au point de la déchirer.

Il l’avait amenée à l’hôpital mentant qu’elle s’était faite violée par un voyou qui a fui. De retour du village, il m’a sorti un mensonge comme quoi ma nièce avait commencé à coucher avec les voyous. Pendant que je la grondais et lui posais des questions, elle pleurait seulement.

Le lendemain en absence de mon mari, elle m’a dit qu’on voulait me voir à l’hôpital avec elle et que l’infirmière avait demandé qu’elle ne dise rien à mon mari. C’est à l’hôpital qu’on m’a parlé de viol et ma nièce a tout avoué. Je suis dévastée. Ma nièce ne voulait plus rentrer à la maison. J’ai dû la supplier et lui promettre ciel et terre et qu’elle retournera au village aussitôt.