En dépit des interdictions des ambazoniens qui menacent de mort toute personne qui viendrait faire campagne dans le Noso, où ceux mêmes des populations qui assisteraient aux meetings, les populations de Bamenda ont bravé la peur, et sont sortis plus massivement qu’on aurait pu espérer dans cette zone en guerre.
C’est une population en joie qui est venue accueillir le candidat, avec des youyous et des pas de danses exotiques. Alors que certains avaient, à titre personnel, la peur dans le ventre, le meeting du président Cabral Libii n’a aucunement été perturbé.
Il a même fait un tour au marché local pour communier avec son peuple. En dehors de quelques personnes de la zone anglophone qui ont validé Cabral Libii comme potentiel président, si les ambazoniens l’ont laissé battre campagne, c’est qu’ils ont conscience qu’il semble être le seul pouvant mettre terme à cette sale guerre (qui a déjà couté la vie des milliers de nos compatriotes) et rassemblé tous les fils et filles de notre mère patrie pour vivre en paix et en toute harmonie comme dans un passé lointain.
Sans tous les cas, la vision de l’honorable Cabral Libii et par ailleurs président du parti camerounais pour la reconstruction nationale (PCRN), sur la crise anglophone est claire. « Moi président, l’État ne devra jamais déposer les armes avant que ceux qui n’auraient jamais dû en avoir ne les déposent » a eu à soutenir le député de la nation, le 20 juillet 2020.
Récemment à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, le candidat de l’Union pour la démocratie et le progrès (UNDP), Bello Bouba Maïgari a tenu un meeting où il a rassuré les populations locales, affirmant que des solutions appropriées à la crise en cours seront mises en œuvre dès son éventuelle prestation de serment.