Actualités of Friday, 3 October 2025

Source: www.camerounweb.com

C'est dur : Garga Haman Adji révèle pourquoi il ne participe pas à l'élection présidentielle cette année

Faire bien les choses Faire bien les choses

Garga Haman Adji, président général de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), a pris la parole. Son rêve est de résoudre les problématiques de la nation et garantir la paix sociale. Alors, pourquoi ne pas prendre part à la grande élection présidentielle, motiver et convaincre l'électorat, devenir président de la République et faire lui-même bien les choses ? L'ancien ministre a ses raisons qu'il dévoile.

En cette période de longue attente de la date fatidique du 12 octobre prochain, programmée pour l'imminente élection présidentielle, à laquelle je n'ai curieusement pas pris part, beaucoup de personnes s'interrogent avec raison sur mon silence et mon absence, alors que je les ai habituées à être présent à chacune des trois élections présidentielles organisées depuis 2004.

En guise de réponse à leurs interrogations, somme toute fondées, je me dois de leur signifier que la raison de mon absence à cet évènement de grande portée, est exactement la même que celle qui sous-tend le rejet de la candidature de monsieur Maurice Kamto, car, lui comme moi, ne pouvions y prendre part pour des raisons légales fixées par notre code électoral en vigueur.

Celui-ci stipule en effet, qu'entre autres conditions, tout candidat à l'élection présidentielle doit avoir au moins un élu dans l'une des instances parlementaires, régionales ou municipales. Il se trouve malheureusement que lui comme moi n'en disposons point, d'où la raison pour laquelle je me suis abstenu de m'aventurer à tenter de contourner l'ordre juridique établi.

C'est donc de loin que je suis l'engouement inédit, ainsi que des manifestations fort passionnées déjà observées çà et là pendant cette période de campagne. Ce qui tend malheureusement à susciter, sinon à créer une psychose généralisée inhibant des perturbations au risque de favoriser des troubles à la paix sociale pendant ou après cette élection.

Ces perturbations sont paradoxalement dictées et teintées par des prises de position pour ou contre la gestion de certains responsables d'entités déconcentrées ou décentralisées, gestion qui pourtant n'a aucun lien avec la fonction présidentielle en cours ou avenir. Autrement, les mêmes causes produisant les mêmes effets, tous les organes gérés à de niveaux de responsabilité correspondant devraient présenter les mêmes résultats de gestion, positifs ou négatifs, soient-ils (…).

L'attention des électeurs doit plutôt être portée sur l'aptitude générale et la maitrise intrinsèque des problèmes de l'État par chacun des candidats, auquel incombera la lourde responsabilité d'être à même de résoudre les problématiques de la nation et garantir aussi bien la paix sociale que la promotion du développement et bien-être des citoyens de notre pays.