Actualités of Saturday, 20 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Michel Ngatchou annonce son retour après un mois de silence forcé

Michel Ngatchou Michel Ngatchou

Après un mois d'absence sur les réseaux sociaux, Michel Ngatchou, journaliste engagé , a annoncé son retour public en dénonçant ce qu'il qualifie de "piratage informatique" de ses comptes personnels.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook récemment récupérée, Michel Ngatchou explique avoir été victime d'une série de piratages ayant affecté ses principaux moyens de communication : son compte Facebook, son adresse Gmail et même son numéro de téléphone.

"Après un mois de silence forcé dû au piratage de mon compte Facebook, de mon Gmail et même de mon numéro de téléphone, j'ai pu tout récupérer", déclare-t-il dans son message de retour.


Le militant politique et journaliste profite de son retour pour réaffirmer son soutien à Maurice Kamto, dont la candidature à l'élection présidentielle de 2025 a été rejetée. Ngatchou dénonce cette décision qu'il qualifie d'"arbitraire, non fondée et anticonstitutionnelle".

"Ensemble, nous devons mener cette campagne présidentielle malgré l'exclusion de mon candidat Maurice Kamto", lance-t-il à ses abonnés.


Michel Ngatchou annonce une approche plus ferme dans ses futures interventions politiques. "Je ne serai plus jamais tendre avec les ennemis du peuple camerounais", affirme-t-il, soulignant que "la lutte politique passe d'abord par la bataille de l'opinion".

Il remercie également les personnes qui l'ont aidé durant cette période difficile à récupérer l'accès à ses comptes, précisant que sa page Facebook "ne lui appartient plus, mais appartient au peuple camerounais".


Cette réapparition publique s'accompagne d'un message d'avertissement aux "ennemis du progrès" et d'une promesse de vigilance face à ce qu'il considère comme des tentatives de manipulation de l'opinion publique.
L'affaire soulève des questions sur la sécurité numérique des figures politiques camerounaises et sur les enjeux liés à la liberté d'expression dans le contexte électoral de 2025.