En se demandant si l'opposition camerounaise n'est pas la plus bête d'Afrique, Jeune Afrique n'a-t-il pas pointé du doit le véritable problème du Cameroun?
On est bien tenté de donner raison au magazine français lorsque l'on lit sur les réseaux sociaux, les publications des activistes camerounais qui se déchirent de manière haineuse.
La plateforme Construire Ensemble vient de publier des faits graves qui illustrent parfaitement la question que se pose notre confrère Jeune Afrique.
"C'est désormais claire, le Kamto ou rien est devenu le tout sauf Cabral. Ses détracteurs préfèrent désormais le maintien du président Biya à l'élection de Cabral Libii.
Demandez à ces "c'est un pion du régime" seulement une preuve, aucun de ses détracteurs ne vous donnera un seul fait qui justifie l'affirmation de collabo du régime. La vérité est tout ailleurs, Cabral Libii de 2018 n'est plus le même en 2025. Les plus ridicules vous diront que Cabral est un homme vide parce qu'il n'a jamais pu terminer son doctorat. Comme si ce doctorat était le liquide magique pour s'affirmer en politique.
Entre 2018 et 2025 Cabral Libii est devenu patron d'une équipe constituée de 10 Mairie, 250 conseillers municipaux et 6 députés. En novembre prochain il ajoutera à la liste des conseillers régionaux. Ce Cabral a gagné en popularité, il gagne en notoriété, il multiplie ses carnets d'adresses tant dans le système qu'à l'extérieur.
Sa popularité dans l'extrême nord , au Sud Cameroun, en font de lui un adversaire redoutable pour le RDPC tant pour la présidentielle que pour les législatives et municipales. Cabral Libii c'est celui là qui en 2025 mobilise plus de 20 milles camerounais dans les meetings de précampagne, il représente l'avenir politique du Pays".