L’hôpital général de Douala a publié un communiqué pour situer l'opinion publique qu'en date du 11 septembre 2025 aux environs de 11 heures, un nourrisson âgé de 11 mois a été reçu dans la formation sanitaire. Ce dernier est décédé, du fait de la surdose d’anesthésie, avons-nous appris.
Le directeur général de l’infrastructure, dans la note officielle publiée, explique : « Au cours d'un examen d'IRM cérébral, compte tenu de l'agitation liée à son jeune âge, une sédation a été jugée nécessaire et réalisée conformément aux protocoles de soins. Pendant la procédure, l'enfant a présenté un malaise et a été immédiatement pris en charge en urgence vitale et transféré au service de réanimation médico-chirurgicale ».
Malgré toutes les mesures intensives déployées par l'équipe médicale, informe l’hôpital, « son état s'est progressivement détérioré, conduisant malheureusement à son décès à 23h10 minutes ».
Un audit interne a été lancé pour déterminer les circonstances de ce décès. Ayant appris le contenu du communiqué, la mère de l’enfant décédé a dénoncé des mensonges de l’hôpital : « Mon enfant n’avait aucun malaise. Pourquoi vous ne dites pas aux gens que le malaise donc vous parlez dans votre communiqué est survenu après la deuxième dose d'anesthésie que l'on a administrée à mon enfant et tout ceci parce que la machine était défectueuse ».
La maman jure que c'est cette deuxième dose qui a plongé son enfant dans le coma. « Ensuite vous avez demandé de déposer la caution de 250 000 francs pour le réanimer, ce qui a été fait, mais mon enfant ne s'est pas réveillé de cette deuxième dose d'anesthésie ».
Après qu'on a versé l'argent, poursuit-elle, « vous avez attendu jusqu'à 23h pour me dire que l'enfant est mort ». La maman, dépassée et en colère, leur rappelle que « tout se paye ici-bas ».