Accusé d'avoir été payé par le pouvoir de Yaoundé pour "salir" et "dénigrer" le professeur Maurice Kamto, le correspondant de Jeune Afrique au Cameroun, Georges Dougueli a attendu que toutes les chances de Kamto d'être candidat soient complètement usées pour enfin décider de ne plus parler de lui.

Georges Dougueli vient de prendre la décision ferme de ne plus critiquer et commenté les actualités relatives à l'homme politique Kamto, à titre personnel. Le journaliste ne fera pas non plus des commentaires élogieux à son endroit.

"J’avais bien observé que mes posts visant sa stratégie de conquête du pouvoir avaient fortement déplu à ses soutiens. Les insultes ne m’ayant jamais arrêté, j’ai continué, convaincu qu’en contexte de démocratisation, la critique - même méchante - était permise pourvu qu’elle soit honnête et étayée. Mais quelques-uns de mes amis m’ont fait remarquer que cette insistance frisait le conflit personnel, tant je «m’acharnais» sur cet homme politique. Beaucoup pensent, à tort ou à raison, que critiquer l’opposition c’est l’affaiblir. Et que seul le pouvoir éternel de Paul Biya mérite nos flèches. Ce n’est pas mon avis mais je ne suis pas sourd", a écrit Dougueli.

L'employé du magazine Jeune Afrique affirme également n'avoir aucune haine personnelle envers l'ex président du MRC.

"Je n’ai évidemment aucun problème personnel avec Maurice Kamto, cet aîné qui m’a fait l’honneur de me recevoir il y a quelques années à son domicile pour m’accorder des entretiens dont certains sont «montés» en couverture de Jeune Afrique. Ne serait-ce que pour prouver ma bonne foi, je m’abstiendrai à l’avenir de critiquer ses faits et gestes. N’ayant jamais su agiter l’encensoir, je n’en ferai pas non plus les éloges. Ses soutiens n’ont pas besoin de moi pour s’en charger. Il fallait que ce soit dit. Voilà", a affirmé notre confrère.