Sept ans encore, c’est de la sorcellerie ou quoi, se demande Paul Chouta. Le lanceur d’alerte ne comprend pas bien comment Paul Biya et son parti travailleraient toujours pour obtenir un nouveau mandat présidentiel en l’état actuel des choses, malgré les appels au désistement venant de tous les côtés du pays et de la diaspora. Dans une sortie publiée sur ses pages, il dénonce.

Sous l’effet de stimulations médicamenteuses visibles à travers le gonflement de ses veines – véritables stigmates de produits dopants – Paul Biya apparaissait essoufflé, incapable de tenir plus de cinq minutes face à l’ambassadeur de France, en fin de mission au Cameroun.

En réalité, cette rencontre n’était qu’une opération de communication. La preuve : sans qu’aucune question ne lui soit posée, le diplomate français s’est empressé d’affirmer que Paul Biya avait « toute sa conscience ». Une déclaration qui, loin de rassurer, soulève encore plus de doutes.

Les Camerounais doivent savoir qu’avec des pathologies comme l’Alzheimer, les personnes âgées peuvent avoir de brefs instants de lucidité : reconnaître un visage, prononcer quelques phrases cohérentes… avant de retomber dans la confusion et l’oubli. C’est exactement pour cette raison que les apparitions de Paul Biya sont devenues si rares, si brèves, si soigneusement mises en scène.

Ne vous laissez pas duper par cette mascarade politique. Cet homme n’a plus la capacité de diriger un pays. Le test est simple : qu’il accorde 15 minutes d’interview à une presse libre et indépendante. Alors, vous verrez par vous-mêmes s’il peut rester cohérent du début à la fin.

Inutile de chercher longtemps, ce défi que propose Paul Chouta au pouvoir de Yaoundé ne sera pas relevé. C’est un secret de polichinelle, le parti RDPC ne veut pas exposer l’incapacité de son leader aux yeux du monde. Autant que faire se peut, les sorties publiques sont limitées, voire évitées pour éviter de faire davantage parler de son état non rassurant et de son incapacité à diriger.