Le niveau des débats entre professeurs d'université et intellectuels camerounais sont en train d'atteindre un niveau de toxicité intolérable au Cameroun.
Aussi bien sur les plateaux de télé que sur les réseaux sociaux, les intellectuels camerounais ne débattent plus. Ils n'alignent pas non plus des mots pour convaincre, mais pour vaincre, dénigrer et insulter.
C'est triste de voir tout un prof d'université comme Edouard Bokagne couvrir un autre intellectuel camerounais comme Benjamin Zebaze d'insultes sur la toile.
"Cet aigri dont la prostate ne tient plus, dégoûtée qu'elle est de son faux journalisme, ne sait pas que la très sainte confrérie du bois bandé, (un excellent traitement de la prostate, soit dit en passant), compte, entre autres membres, les noceurs de Cana. Soit Jésus-Christ lui-même. Mais que peut savoir un adorateur de crânes de ces choses-là ?", a écrit le prof d'histoire à l'endroit de Benjamin Zebaze dans une tribune.
Et ce dernier de lui répondre: "Il a dû trop forcé sur la bouteille. Un tel "bachusien" peut apprendre quoi a nos enfants ?".
On pensait que les insultes allaient s'arrêter. Mais que non. Édouard Bokagne est revenu à la charge.
Dites à l'aigri de Benjamin Zebaze de ne pas tirer sur le prophète du bois bandé. Cette boisson est excellente pour la prostate. C'est une question de style. Ce ne sont pas des incantations sur des ossements de morts !", ajoute t-il dans une autre publication.