« Quand on dit que c'est une dent pourrie qui gâte toute la bouche. La femme à l’image est une professionnelle de l'arnaque au Cameroun », c’est comme cela que le lanceur d’alerte Jorel Jacques Zang décrit la concernée. Elle fait carrément « un master class en escroquerie avec des identités en fonction de ses opérations », poursuit-il.
La dernière en date, c'est qu'elle s'est fait passer pour une veuve éplorée auprès du coach Thierry Pat. L’activiste Zang raconte les faits.
Dès que j'ai écouté son histoire, j'ai senti le flou car l'histoire était tellement rocambolesque que ça sentait le faux à des kilomètres à la ronde pour ceux et celles qui savent encore réfléchir à froid sans émotions. Comment ton mari fait pour épouser ta propre petite sœur qui vit avec toi jusqu'à faire des enfants sans que tu ne t'en rendes compte ?

Et la même sœur vient soi-disant te jeter dans la rue car elle veut vendre la maison qui est la tienne et toi, tu ne peux pas consulter même un avocat, mais tu préfères venir demander de l'argent aux gens sur les réseaux. Dès que j'ai vu l'attitude de cette femme sur la vidéo publiée par Thierry Pat, mon flair m'a dit que la femme-là n'était pas claire.
Thierry Pat lui-même a découvert le vrai visage de cette arnaqueuse professionnelle et heureusement, il a eu à faire une sortie pour l'étaler sur la place publique. Vous savez, nous les personnes qui avons une certaine visibilité sur la toile, nous ne sommes malheureusement pas à l'abri des mauvais grains comme cette femme qui peuvent mettre en mal notre crédibilité en profitant de notre sensibilité face à la souffrance.

Vous le savez, j'en ai été victime car à deux reprises, je vous ai fait cotiser pour des personnes qui se sont avérées par la suite être des malhonnêtes jusqu'à l'une de ces deux personnes était carrément allée prendre des photos d'un Nigérian handicapé des mains et des pieds pour mieux me toucher et j'ai lancé la collecte ici avec ses numéros et ce n'est que le lendemain que j'ai découvert le pot aux roses grâce à d'autres légendes qui avaient déjà vu les mêmes photos de ce Nigérian ailleurs.

Il avait déjà eu près de 200 000 francs CFA et après, dès que je l'ai dévoilé, le numéro ne passait plus. Je n'ai jamais eu autant honte devant que ce jour-là. Comme je l'ai dit au grand frère Thierry, à l'avenir, qu'il fasse très attention.