Beaucoup de choses seraient cachées juste parce que le régime de Paul Biya est toujours en place. Une fois qu’il ne sera plus là, des secrets des plus choquants et incroyables seront dévoilés.
L’activiste Jorel Jacques Zang ouvre la boîte à Pandore. « Je vous assure que quand ce régime tombera, les révélations qui sortiront pourront donner du palu même à Dieu. Ce sera interdit aux âmes et oreilles sensibles ».
Selon plusieurs observateurs, c’est à cela en effet qu’il faut s’attendre. Ce seraient en grande partie les puissances européennes qui feront ces révélations. « Des paradis fiscaux, des châteaux, des hôtels et autres de ces néo colons qu’ils ont eux-mêmes installés », annonce une source.
Ils l’ont fait « pour faire croire au peuple qu’ils sont de leur côté. En ayant déjà ciblé un autre dirigeant africain qu’ils vont encore utiliser. Lui promettant lui et sa famille 15 % sur le pétrole, l’uranium, l’or, etc. Et qui n’entre pas dans le trésor public et dont il n’aura aucun compte à rendre au peuple à ces sujets. On maîtrise le schéma (le cas Mobutu par exemple) ».
On peut se rendre compte de la gravité qu’auraient ces révélations. Déjà, dans le livre de Titus Edzoa, on croirait déjà être en enfer pour ceux et celles qui l’ont lu. De gros scandales et faits ahurissants, ceux-là même auxquels on ne croirait jamais.
C’est pourquoi « des milliers de Camerounais sont en prière, le régime va certainement tomber. Le jugement de Dieu sera sans pitié et ils savent que Dieu va agir. Le problème du Cameroun est spirituel, la passivité du peuple est spirituelle. Comment expliquer que nous avons des aïeux combattants, des guerriers, mais nous sommes incapables de descendre dans la rue pour réclamer ce qui nous revient de droit », se plaint un citoyen connecté à la page où se déroule le débat.
« J’ai lu un poste de Jean Pierre Bekolo qui explique le système éducationnel qui a été adapté par un révolutionnaire, militant de l’UPC. Ahmadou Ahidjo lui aurait demandé d’inculquer l’esprit révolutionnaire aux élèves d’une manière discrète pour ne pas attirer l’attention du colon français. Alors si même Ahidjo a tenu à ce que le peuple puisse revendiquer ces droits s’il est bafoué, alors qu’est-ce qui nous empêche de le faire ? », se demande-t-il.