La prise de position de Benjamin Zebaze analysée par les journalistes, c’est simple de dire que l’affaire a pris une tournure complètement inattendue. Dans une note vocale qui circule sur les réseaux sociaux, on entend deux personnes (une femme et un homme) analyser les propos de l’éditeur et entrepreneur. Seulement, le principal concerné, fiché par beaucoup comme un ennemi public depuis ses récentes déclarations, estime que c’est une production basée sur l’intelligence artificielle. Voici son jugement.

Je ne sais pas de quelle radio il s'agit et ça ressemble d'ailleurs beaucoup à une manipulation à base de l'intelligence artificielle. Cela dit, j’ai écrit ce texte alors que ma colère avait atteint un sommet jamais atteint en 63 années de vie sur terre.

Est-ce que je regrette ? Non. Est-ce que j'en suis fier ? Peut-être pas puisque Lekene Donfack et moi sommes un peu de la même famille et jusque-là, nous nous entendions bien, que normalement ça ne se fait pas.

Mais on n'a pas le droit de s'amuser avec la vie des gens ainsi : voici plus de 10 années que Maurice Kamto et ses supporters affrontent toute sorte d'adversités pour accéder au pouvoir afin d'essayer d'améliorer la situation d'un pays détruit par le clan Biya. Venir exclure l'ex-patron du MRC et candidat du Manidem avec des arguments qui ressemblent au droit comme je ressemble à Miss France est quasi criminel.

Ces gens du gouvernement et du Conseil Constitutionnel ne mesurent pas assez le poids de leur forfaiture : des Camerounais meurent en exil ; nos enfants et petits-enfants s'enfuient en masse en Occident sans billet de retour ; nous n'arrivons pas à manger, à nous soigner, à nous déplacer, à trouver du travail et les gens s'amusent ainsi ? Il faudra bien que quelqu'un paye ça un jour.