Me Alice Nkom rêve d'un Cameroun qui libère les énergies et permet aux jeunes de rêver et de réaliser leurs rêves.

C'est la raison pour laquelle l'avocate trouve très engagée engagée contre le régime trouve anormal que des jeunes qui sont mentalement normaux, soutiennent le régime Biya et l'assument publiquement.


"Être jeune et pro-Biya ? Ils agitent des drapeaux, scandent des slogans, affichent des sourires face caméra.

Pour certains, être jeune et pro-Biya est un choix assumé. Pour d’autres, c’est le signe le plus criant d’une jeunesse capturée, achetée ou piégée.

Car derrière ces visages en liesse, il y a une réalité : seuls quelques-uns trouvent dans ce soutien les moyens de protéger leurs privilèges — et parfois même leurs millions.

Mais pour la majorité, la question est simple : comment applaudir un pouvoir qui confisque ton avenir ? La jeunesse, par essence, n’est pas faite pour défendre un passé figé.

Elle est faite pour inventer, construire, créer un futur libre et audacieux.
Or, au Cameroun, ce futur se heurte à un mur : 43 ans d’immobilisme.
Dans un monde qui bouge, où la jeunesse africaine bouscule les codes, innove et revendique sa place, persister à servir un régime qui n’a offert ni alternance, ni véritable ouverture démocratique, c’est choisir la stagnation.

En 2025, une génération entière aura l’occasion de rompre ce pacte avec l’immobilisme. Il ne s’agit pas seulement de voter, mais de se lever, de refuser que l’histoire s’écrive encore à l’encre du passé.

Parce que notre avenir ne doit pas porter le visage de ceux qui l’ont confisqué.
Parce que notre jeunesse mérite autre chose que d’être un décor pour un règne à bout de souffle".