Actualités of Thursday, 7 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Tribalisme d'Etat: Paul Biya et ses sécurocrates arrêtent plusieurs Bamilekés à cause de Kamto (la liste)

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À l'approche des élections présidentielles du 12 octobre 2025 au Cameroun, des pratiques de tribalisme d'État refont surface, rappelant les méthodes utilisées lors des marches pacifiques de 2020 et 2022. Selon des sources locales, le pouvoir en place, dirigé par Paul Biya, utilise des tactiques de discrimination tribale pour discréditer l'opposition, en particulier le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).


Lors des manifestations organisées par le MRC, les forces de l'ordre procèdent à des arrestations massives. Cependant, une pratique discriminatoire est observée dans les commissariats et brigades où les manifestants sont détenus. Les non-Bamiléké sont souvent libérés ou ne figurent pas sur les listes des personnes en garde à vue. Cette méthode donne l'impression que les manifestants, sympathisants et militants du MRC sont majoritairement Bamiléké.


Les listes des personnes détenues, constituées par les policiers et gendarmes, sont transmises à des blogueurs proches du pouvoir. Ces derniers les diffusent sur les réseaux sociaux, présentant ces listes comme une preuve que le MRC est une « secte bahamique » ou un « parti des Bamiléké ». Cette stratégie vise à discréditer le MRC et à renforcer les divisions tribales au sein de la population.


Ces pratiques de tribalisme d'État ont des implications profondes sur le paysage politique camerounais. Elles exacerbent les tensions ethniques et détournent l'attention des véritables enjeux électoraux. En présentant le MRC comme un parti tribal, le pouvoir en place cherche à affaiblir son opposition et à maintenir son emprise sur le pays.




À la veille des élections présidentielles de 2025, le Cameroun est confronté à des défis majeurs liés au tribalisme d'État. Les pratiques discriminatoires du pouvoir en place visent à affaiblir l'opposition et à diviser la population. Il est crucial pour les Camerounais de rester unis et de rejeter ces tactiques divisives pour construire un avenir politique plus juste et équitable.




Voici quelques noms des camerounais arrêtés aux faciès lors du contentieux préélectoral


Il s'agit des victimes connues des ramassages et arrestations arbitraires aux faciès pendant les dernières audiences publiques du Conseil Constitutionnel

1. Mephou Aimée Virginie.
2. Tamo Marguerite Mireille
3. Mbemmo Kamdem Olive
4. Dogouo Fonio Élise Esther
5. Moche Emilienne Nina
6. Maffepo Marie Thérèse
7. Timma Doffa Nella
8. Mepinye Dogmo Diane
9. Mutagha Sylvanus Tifuh
10. Youmbi Serges
11. Clovis Mike Tchuem
12. Ndiffo Hilaire
13. Aghokeng Gutenberg
14. Wabo Ouakuo Jordan
15. Kamning Armand Fleury
16. Tchamago Tiemeni Giresse
17. Njoya Younchahou
18. Mba Daniel
19. Tayou André Lucy
20. Déguele Jean Marie
21. Leumeni François
22. Djamen Tankeu Idriss
23. Tchoffo Pierre
24. Ndassi Tempo Michel
25. Noubissie Aron
26. Yonga Hervé
27. Nkongue Parfait
28. Toumening Emmanuel
29. Talla Modjom Roodvele
30. Mfeukou Steve Julis
31. Edeme Guillaume
32. Tabetsing Takam Alex
33. Noupinbon Gabnill
34. Tchapda Francis Soso
35. Tchudjeng Kengne Eric
36. Kouam Simo
37. Nyebe Edoa Benoit Ulrich
38. Ouambo Matchou Victor
39. Peteintsoa Peyianni Salvador
40. Kamgwa Valery
41. Djemeni Noël
42. Tchio Tasse Victoire
43. Tchouoplon Tasse Bienvenu
44. Tchinda Jordan
45. Eneli Pivaga Brice
46. Nganmegne Bolton
47. Souga Tsogo Gabrielle
48. Doumtsop Kenne Patrick
49. Tchatchouang Raphaël
50. Bamou Jean Evalis
51. Tcheutchoua Marc

La garde à vue ne signifie pas internement c'est laisser à vue sans restriction de liberté.

Pour le Collectif Sylvain SOUOP
Me Hippolyte BT MELI.