Douala, souvent perçue comme un bastion de l'opposition, est en réalité sous le contrôle ferme du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Selon des révélations exclusives de Jeune Afrique, les maires des six arrondissements de la ville, tous membres du RDPC, jouent un rôle clé dans la stratégie politique de Yaoundé. Cet article explore les dynamiques internes du parti au pouvoir et les tactiques utilisées pour maintenir son emprise sur la capitale économique.

Jean-Jacques Lengue Malapa, maire du 1er arrondissement de Douala, est un vétéran de la politique locale. À 70 ans, il en est à son troisième mandat et reste un acteur incontournable du RDPC. Selon Jeune Afrique, sa survie politique est due à sa capacité à naviguer habilement dans les eaux troubles de la politique camerounaise. Malgré une défaite face à Robert Mbassa-Ndine pour la tête de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Lengue Malapa reste un élu à suivre de près.


Denise Fampou, maire du 2e arrondissement, est une autre figure majeure du RDPC à Douala. Jeune Afrique révèle qu'elle a su se forger une réputation solide en tant que seule femme maire de la ville et en tant que défenseure des communautés locales. Son arrondissement, qui abrite le quartier mythique de New-Bell, est un terrain politique complexe qu'elle gère avec une main de fer.

Les révélations de Jeune Afrique montrent que Yaoundé accorde une attention particulière à Douala, malgré sa réputation de ville frondeuse. Le RDPC utilise une combinaison de tactiques politiques, de développement local et de gestion des élites pour maintenir son contrôle. Les élections locales à venir seront un test crucial pour ces stratégies.

Les dynamiques politiques à Douala révèlent une ville sous le contrôle ferme du RDPC, malgré son histoire de résistance. Les révélations exclusives de Jeune Afrique montrent comment Yaoundé utilise des figures locales comme Jean-Jacques Lengue Malapa et Denise Fampou pour maintenir son emprise sur la capitale économique.