Le rejet de la candidature de Maurice Kamto par le Conseil Constitutionnel ne décourage pas le Manidem. Le parti qui a investi Maurice Kamto a préparé plusieurs plans pour atteindre l'objectif fixé depuis le départ.
Dans un communiqué dans lequel Anicet Ekane dévoile le complot qui a été orchestré par le ministre Atanga Nji, Dieudonné Yegba et le Conseil constitutionnel, le président du Manidem invite les populations à ne pas décourager et dévoile une partie de la suite de la lutte.
L'objectif n'a pas changer, Biya partira, selon le Manidem.
« Le peuple kamerunais a été victime, ce mardi 05 août 2025, d'un authentique
coup d'Etat politique.
C'est au Conseil Constitutionnel, composé de cadres du RDPC, qu'est revenue la mission d'exécuter ce coup d'Etat politique. Un coup contre le peuple kamerunais.
Il n'y a, en effet, aucune base légale au rejet du candidat du MANIDEM, Pr Maurice KAMTO. Hormis le faux produit par l'Administration territoriale, manifestement pour nous punir d'avoir osé donner une chance aux aspirations populaires en investissant Maurice KAMTO. Le RDPC use ainsi de tout pour éviter sa défaite y compris cet artifice mensonger que la morale élémentaire condamne.
Le MANIDEM rend hommage au courage et à la combativité de son candidat, Pr Maurice KAMTO, arbitrairement exclu de l'élection présidentielle. Il l'exhorte à demeurer dans la logique de rassemblement des Kamerunais pour le changement.
Le MANIDEM et son candidat sont donc victimes d'un complot politique ourdi par le régime BIYA-RDPC, le MINAT, Paul ATANGA NJI, artisan principal du faux puéril qui a fait passer un ex militant de notre parti pour son Président National, ELECAM et le Conseil Constitutionnel.
Le MANIDEM va se concerter avec son candidat, Pr Maurice KAMTO, et l'APC, avant de faire connaître dans les prochains jours sa position après la forfaiture du Conseil Constitutionnel de ce jour.
D'ores et déjà, il invite les Kamerunais à ne pas se décourager car il est
impératif de tourner la page BIYA et de son clan. LE MANIDEM DIT TOUJOURS CE QU'IL FAIT ET FAIT CE QU'IL DIT.»