Les audience de règlement du contentieux préélectoral ont repris ce mardi 05 août 2025 à partir de 09 heures 30 minutes.
A l'heure où nous écrivons cet article, le Conseil constitutionnel planche actuellement sur les requêtes introduites par le Pr. Jean Bahebeck, Abdouraman Hamadou Baba et Dominique Yamb Timba. Tous trois ont été investis par l'Union des populations du Cameroun (UPC). D'où la jonction des trois requêtes.
Le Conseil constitutionnel écoute actuellement les plaidoiries des avocats.
"Je voudrais vous rappeler à l'entame de mon propos que je sais que le Conseil constitutionnel, ce n'est pas la télé… Monsieur le président, si vous ne réglez pas ce problème aujourd'hui, nous allons rater la présidentielle. Ainsi, nous aurons cinq présidents, cinq bureaux qui vont investir des listes dans les mêmes circonscriptions pour les prochaines élections. Et l'UPC sera morte", a déclaré le très loquace Prof Jean Bahebeck au cours de sa plaidoirie.
"Chaque dossier écarté sans vérité est une gifle à la démocratie.
Et chaque silence complice est une trahison de la nation.
On ne bâtit pas une élection sur des cadavres de candidatures étouffées.
On ne construit pas l’avenir d’un peuple en enterrant ses espoirs dans les tiroirs d’une institution.
Le contentieux préélectoral n’est pas une simple formalité.
C’est le dernier rempart entre la justice et le chaos.
C’est ici que se joue la confiance du peuple.
Nous ne demandons pas la faveur.
Nous exigeons la vérité.
Nous ne quémandons pas la validation.
Nous réclamons la lumière.
Si les règles sont les mêmes pour tous,
Pourquoi certains dossiers respirent encore pendant que d’autres sont assassinés en silence ?
À tous les Camerounais qui croient encore à un avenir juste :
Restez vigilants. Restez debout.
Une élection fondée sur l’exclusion volontaire est une mascarade.
La vérité n’est pas négociable. Le peuple n’est pas jetable", a-t-il poursuivi sur les réseaux sociaux.
Les travaux se poursuivent.