De nombreuses étudiantes et jeunes femmes ont été convaincues d’une certaine manière par le commissaire divisionnaire Josué Ossomo à Yaoundé. Il leur paie le loyer en échange de relations sexuelles. Des confessions sont faites, maintenant que la pratique sombre du policier est arrivée aux oreilles de tout le monde.

Une des anciennes partenaires d’Ossomo confie sous anonymat qu’il ne touche jamais son vis-à-vis sans l’avoir d’abord saoulée. « Il aime filmer, c’est son truc », dit-elle.

Le commissaire a alors une base de données pornographique privée. Selon un de ses proches, Ossomo dispose d’une véritable bibliothèque de sextapes personnelles. Ainsi, il se vante régulièrement de ses exploits, utilisant son statut pour soumettre, manipuler, faire chanter ou promettre des promotions à ses victimes.

Comme nous l’a-t-on confirmé, lors de son audition, il a reconnu avoir filmé ses rapports, mais refuse de livrer ses téléphones et ses disques durs, affirmant que cela « causerait des meurtres dans de nombreux couples (…). Filmer, c’est mon fantasme ». D’autres sources révèlent que ces appareils ont fini par être saisis et exploités.

S’agit-il alors d’une affaire d’État en devenir ? « Ce scandale éclabousse les hautes sphères de la République et soulève des questions graves sur l’impunité, les dérives de certains hauts fonctionnaires et l'absence de contrôle institutionnel », dénonce Paul Chouta, lanceur d’alerte.

La suite des évènements risque d’être plus révélatrice et destructrice de foyers. La situation montre surtout à quel point des femmes, plusieurs d’entre elles, sont capables, même mariées, de se livrer à un autre homme pour des avantages quelconques. Soit liés à leur niveau professionnel, financier, moral, sentimental, etc.

En l’état actuel des choses, la confiance et le respect que vouaient les citoyens aux forces de l’ordre a diminué, ils ont pris un coup. Sur les réseaux sociaux, les moqueries sont beaucoup plus présentes. Le monde s’est réveillé il y a quelques jours seulement dans un bain de vidéos de policiers en pleine partouze, ce n’est pas rien.