Actualités of Friday, 1 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Exclusif : Jeune Afrique révèle l'existence d'un réseau souterrain anti-Biya organisé depuis les quartiers populaires

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Douala, 1er août 2025 - Au cœur des 18 000 bars de Douala se trame une révolution silencieuse. Jeune Afrique révèle l'existence d'un vaste réseau de résistance populaire qui s'organise dans l'ombre en vue de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Des révélations explosives sur une ville qui refuse de se soumettre.


Dans les méandres des quartiers Bali, New Bell et Bonapriso, Jeune Afrique a découvert l'existence des "Comités de vigilance démocratique", structures informelles qui regroupent chauffeurs de taxi, commerçants, artisans et jeunes diplômés chômeurs. Ces comités, au nombre de 73 selon nos décomptes exclusifs, coordonnent leurs actions via des groupes WhatsApp cryptés et des réunions clandestines dans les débits de boisson.


Les révélations exclusives de Jeune Afrique montrent que l'archevêque Samuel Kleda joue un rôle bien plus politique qu'il n'y paraît. Nos sources au sein de l'archidiocèse confirment l'existence de "cercles de réflexion citoyenne" organisés dans les paroisses de Douala, véritables écoles de formation politique déguisées.

"Mgr Kleda reçoit chaque dimanche après-midi une trentaine de leaders communautaires dans ses appartements privés. Ces réunions ne figurent dans aucun agenda officiel", révèle à Jeune Afrique un proche de l'archevêché. Ces rencontres serviraient à coordonner les actions de désobéissance civile et à préparer une mobilisation massive pour la présidentielle.
Jeune Afrique a également appris que l'archevêque entretient une correspondance régulière avec des figures de l'opposition diasporique, notamment en France et en Allemagne, pour organiser le financement de cette résistance urbaine.
Le "Makossa politique" : quand la musique devient arme de contestation
Une découverte exclusive de Jeune Afrique : l'émergence d'un nouveau genre musical appelé "Makossa politique". Dans les studios d'enregistrement de Bali et d'Akwa, une nouvelle génération d'artistes compose des titres aux paroles codées qui échappent à la censure officielle.

"Nous utilisons les métaphores traditionnelles du Makossa pour parler de politique. Les services de renseignement ne comprennent rien à nos textes en Duala", confie à Jeune Afrique Stone-Love, producteur dans le quartier Bali. Ces chansons, diffusées dans les bars et les taxis-brousse, véhiculent des messages anti-régime qui touchent des millions de Camerounais.


Jeune Afrique révèle que certains de ces artistes bénéficient du soutien financier discret de la diaspora camerounaise européenne, qui finance la production et la distribution de ces titres "révolutionnaires".
Les "Enfants de Rudolf Douala Manga Bell" : héritiers d'une tradition de résistance


Nos investigations exclusives révèlent l'existence d'une association secrète baptisée "Les Enfants de Rudolf Douala Manga Bell", du nom du prince pendu par les Allemands en 1914. Cette organisation, créée en 2019, regroupe selon nos informations 340 membres issus de l'élite intellectuelle et économique doualaise.


Jeune Afrique a pu consulter les statuts de cette association, rédigés dans un langage volontairement flou pour échapper aux services de sécurité. Officiellement culturelle, elle mène en réalité un travail de conscientisation politique et de préparation à la "désobéissance civile massive".
"Nous nous inspirons des méthodes de Gandhi et de Martin Luther King. L'objectif est de paralyser Douala le jour de l'élection si Paul Biya se maintient", révèle à Jeune Afrique un membre de cette organisation sous couvert d'anonymat.
Joshua Osih : le "maire officieux" de Douala prépare l'après-Biya


Jeune Afrique révèle également l'ambition secrète de Joshua Osih, député SDF et figure montante de l'opposition. Nos sources exclusives au sein du Social Democratic Front confirment qu'Osih prépare activement sa candidature à la mairie de Douala lors des prochaines élections municipales, avec l'objectif de faire de la ville un "laboratoire démocratique".


"Osih a déjà constitué une équipe de 15 technocrates pour préparer son programme municipal. Il veut faire de Douala une vitrine de la gouvernance démocratique", révèle un cadre du SDF à Jeune Afrique. Cette stratégie s'appuie sur un réseau de 127 "correspondants de quartier" déjà déployés dans tous les arrondissements de la ville.


Les "Motocyclistes de la liberté" : une armée urbaine de 40 000 hommes
Révélation exclusive de Jeune Afrique : les conducteurs de mototaxis de Douala, estimés à plus de 40 000, se sont organisés en "syndicat politique" informel. Cette force, baptisée en interne "Motocyclistes de la liberté", constitue selon nos sources le bras armé logistique de l'opposition doualaise.
"Nous pouvons paralyser la ville en 30 minutes. Nous sommes les veines et les artères de Douala", revendique à Jeune Afrique Rodrigue Mballa, porte-parole officieux de cette organisation. Ces motocyclistes, organisés par quartier et connectés via des applications mobiles, serviraient de réseau de communication et de mobilisation lors des futures manifestations.

Jeune Afrique révèle enfin l'existence d'un plan secret baptisé "Révolution des 600 000", en référence aux 600 000 électeurs de la circonscription de Joshua Osih. Ce plan, élaboré par une coordination occulte regroupant opposants politiques, leaders religieux et forces vives, vise à faire de Douala le "Maïdan camerounais".


L'objectif : mobiliser massivement la population doualaise le jour de l'élection présidentielle pour empêcher tout trucage et contraindre Paul Biya à accepter sa défaite. "Si Biya perd à Douala et que nous le prouvons, tout le pays bougera", prédit un organisateur contacté par Jeune Afrique.



Ces révélations exclusives montrent que Douala ne se contente plus de résister : elle prépare activement l'alternance politique au Cameroun. Une révolution qui pourrait bien commencer sur les rives du Wouri.